Insolite : quand le cheval cabré a raison d'un dos d’âne !
Les ralentisseurs dans nos villes, villages et autres lieux de passage à la vitesse que l’on doit casser ont fait florès tandis que leur taille et leur aspect sont devenus de plus en plus dissuasifs. On les qualifie de différents sobriquets comme le gendarme couché ou le dos d’âne. C’est sous cet aspect que l’on abordera le sujet puisqu’un modèle frappé du cheval cabré a fait un saut de cabri sur l’ouvrage, jusqu’à endommager sa robe. Fatalité ? Non. Mais procès et indemnisation oui ! Une fable qui peut servir aux deux roues motorisées…
Les faits se déroulent dans la localité de Roquebrune-sur-Argens aux ralentisseurs à présent aussi célèbres que son pôle des Issambre. Dans cette commune du Var, le propriétaire d’une Ferrari y a laissé quelques morceaux de son bolide en passant un ralentisseur. Le reste de l’histoire est raconté par un certain Thierry Modolo, qui anime une page Facebook dénonçant les ralentisseurs et offrant assistances à leurs "victimes" :
"Cette personne est venue nous demander conseils après avoir râpé le carénage de sa voiture. Nous lui avons demandé de lancer une procédure à ses frais pour faire constater la non-conformité de l’ouvrage. Celui-ci a été jugé illégal par un huissier. La mairie a alors demandé une contre-expertise, mais celle-ci a confirmé le résultat. Le maire n’a alors pu faire autrement que d’accepter de dédommager son administré à hauteur de 2 000 € pour les réparations, plus le remboursement des frais d’huissier."
L'ouvrage était légèrement trop haut, un petit centimètre. Et la mairie va faire expertiser tous les autres ralentisseurs. Une histoire à garder en mémoire car mieux vaut parfois avoir un trail qu’une sportive pour franchir ces ralentisseurs…
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