Insolite : Uber a la tête dans les nuages
Qu’on se le dise, Uber veut prendre de la hauteur. Non pas pour être au-dessus de la mêlée qui l’oppose de par le monde à l’univers des taxis. Non. L’enseigne ambitionne véritablement de prendre les airs pour continuer son service de transport à la personne. Une réalité promise. Dans cent ans.
Uber a sorti un livre blanc qui voit l’avenir en rose pour le créneau du transport à la demande. Dans celui-ci, on y lit : « l'aviation à la demande a le potentiel d'améliorer de manière radicale la mobilité urbaine, en rendant aux gens le temps perdu dans leurs navettes quotidiennes ».
Bien pris mais qu’entend Uber par « aviation à la demande » ? Réponse : un système futuriste de transport à la demande composé de voitures volantes autonomes. Mieux que les véhicules flottants déjà imaginés pour Paris, voici les engins volants. Les taxis ont décidément du souci à se faire. Enfin, pas trop, parce que ce n’est pas tout à fait pour demain.
Le moyen imaginé est un appareil aérien électrique qui désengorgera les transports urbains. « Un réseau de petits appareils électriques, qui décollent et atterrissent verticalement, permettra un transport rapide et fiable entre les villes et les banlieues et, à terme, au cœur des villes » promet Uber qui précise que des entreprises travaillent déjà sur ce type d’engin.
La propulsion électrique sera gage d’écologie et de bien-être avec un bruit asymptote de zéro. Mieux, les technologies de pilotage autonome seraient de la partie « pour réduire significativement le risque d'une erreur de la personne qui les opère ». Le réseau à mettre en place a même déjà son nom : le vertispot en haut d’un immeuble ou d’un parking. De quoi décoller, atterrir et se recharger. Mais les zones existantes prévues pour les hélicoptères, ou sur des terrains inutilisés autour des échangeurs routiers pourront aussi faire l’affaire.
Uber a donc bien réfléchi au problème ce qui lui permet de conclure : « nous croyons aussi qu'à long terme, les VTOL deviendront une forme abordable de transport quotidien pour le grand public, et même moins coûteux que d'être propriétaire d'une voiture ». Alors, pour quand ? L'entreprise estime qu'un tel système pourrait devenir réalité « dans la décennie à venir » si tous les acteurs potentiellement concernés collaborent. Il faut donc laisser du temps au temps.
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