Interview de Nounouche, trésorière du Trofeo Rosso et passionnée de Guzzi...
Bonjour Nounouche. Tu peux nous dresser ton portrait et nous dire comment tu es venue à la moto?
En fait, je m'appelle Isabelle, mais tout le monde me connaît sous le nom de « Nounouche ». La moto, cela m'a pris dès que j'ai pu avoir un deux roues avec un moteur, je devais avoir quatorze ans. C'était un Caddy Motobécane qui a été suivi par un Honda 50SS, puis un Kreidler Florett débridé qui envoyait grave (même dans les graviers !!!...). Les italiennes sont venues par la suite lorsque j'ai rencontré mon mari. Il roulait en Moto Guzzi « Calif ». Et puis un jour, il me dit : « ils viennent de sortir un petit modèle chez Guzzi, la V50, un 500cc qui est pas mal pour les filles… ». Je me suis dit : « pour qui il me prend celui là !!!... ». Du coup, piquée au vif, j'ai décidé de m'acheter moi aussi une Calif. Et depuis, c'est une Guzzi ou rien. J'ai essayé des Ducati, mais pour moi ces machines sont beaucoup plus adaptées pour la piste. Pour la route, je préfère les Guzzi.
L'aventure des Trofeo Rosso, ça a commencé comment ?
Il y a un peu plus de dix ans, Bernard, un vieux copain qui roule aussi en Guzzi nous a dit qu'ils essayaient de monter une journée réservée aux motos italiennes afin de faire découvrir la piste au gens. Donc on a pris deux sessions un peu comme on prend des billets de tombola, mais nous n'avions pas de moto de piste et nous n'en avions jamais fait de notre vie. Comme on avait un vieux « Florida » qui trainait dans le fond du garage, on l'a dépouillé et mon mari a tourné avec. Ça lui a tellement plu qu'il a passé le reste de la journée à essayer de me convaincre que ce n'était pas pour moi. J'ai fait ma session le dimanche et ça m'a vachement plu.
Nous avons continué à venir en tant que participants pendant trois ou quatre ans. Puis les choses ont évolué et il y a eu de plus en plus de monde. Et puis un jour, Francis et Florence qui s'occupaient des inscriptions en ont eu marre et ont cherché quelqu'un pour les remplacer. Comme personne ne voulait s‘en occuper, j'ai levé la main et on s'y est collé avec mon mari. Il y a deux ans, nous avons pris en charge la préparation des petits déjeuners, et dernièrement, j'ai pris la succession du trésorier.
Au quotidien, tu roules avec quoi ?
En Guzzi bien-sûr. Ma moto fétiche, c'est une Calif' 2 de 1982. C'est ma mémère et je l'emmènerai au bout du monde. Et justement, pour aller au bout du monde, on est en train de se préparer deux NTX (trail Guzzi NDR) parce que l'année dernière, nous avons fait le tour des pays de l'est avec des Calif' et quand tu as fait trois ou quatre cents bornes de mauvaises routes avec une bécane chargée comme un mulet, c'est dur en fin de journée.
Sinon, j'ai aussi un 1000 Le Mans mais en café racer. Je l'adore mais je roule très peu avec parce que c'est vachement inconfortable. En plus, avec ses roues de 18, c'est une machine qui ne tourne pas donc il ne faut pas oublier de la jeter dans les virages et à force, c'est fatigant.
Tu fais combien de kilomètres en moyenne chaque année ?
Je ne sais pas moi ; dans les 20 000 à peu près. En septembre, on repart faire un tour par la Corse, la Sardaigne, la Sicile et retour par l'Italie.
OK. Tu souhaites rajouter quelque chose ?
Oui, je voudrai juste dire que pour avoir participé à de nombreuses manifestations, les Trofeo Rosso vieillissent plutôt bien pour un petit truc qui, au début, a été mis en place par une poignée de copains dans une totale désorganisation. La machine est maintenant bien rodée tout en ayant gardé son esprit d'origine.
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