Interview: Supermotard, championnat de France 2016, Insane Parts... une structure en pleine ascension
On annonçait ses belles années dernière lui, certains même le voyait déjà mort tandis que les plus pessimistes l'avaient enterré, mais le Supermotard n'est pas mort loin de là…
À y regarder de plus près il est plutôt en phase ascendante avec des grilles pleines à craquer et des spectateurs toujours aussi friands de ces surfeurs d'asphalte.
Du côté des paddocks, à côté des pilotes indépendants, des structures professionnalisent l'ensemble. Lorsque l'on en parle comment ne pas nommer le team Luc1 mais à côté il y en a d'autres comme Insane Parts qui prend de l'ampleur… Interview.
En place depuis 2012 la structure Insane Parts a pris cette année de l'ampleur. Quel est pour toi l'intérêt de grandir ?
- Sébastien Denoyelles (plus connu sous le surnom de « Chinois »): « C'est un excellent moyen de mettre Insane Parts (la boutique de vente en ligne) en avant un peu comme on pourrait le faire avec un magasin. À ses débuts l'intérêt était surtout pour moi le moyen de rouler avec l'appui de différents partenaires dans les meilleures conditions possibles, aujourd'hui c'est un instrument de travail autant en tant qu'image que de relationnel avec les pilotes, du plus amateur au plus professionnel… Elle sert également de logistique avec des pièces, des pneus que nous livrons directement sur les différentes courses du calendrier. Elle peut aussi éventuellement servir d'assistance technique…
Nous sommes une vingtaine de personnes sous le auvent, il faut bien comprendre que ce n'est pas un moyen de gagner de l'argent car si tout va bien à la fin de la saison le bilan financier devrait être à zéro et ce grâce à nos partenaires, sponsors et autres mécènes sans qui rien ne serait possible. »
Quel est l'investissement ?
- Sébastien Denoyelles : « C'est très variable. J'ai fait le choix de miser de ne pas taper trop haut en maîtrisant le plus possible le budget en mettant plutôt la main à la pâte qu'à la poche. Sans parler moto ça se chiffre autour des 40 à 50 000 euros. À quelques unités près…
Dans ce budget est compris la semi-remorque, le auvent, l'outillage, les tables, chaises… n'oublions pas que dans ce descriptif nous avions déjà certains éléments comme les dalles du sol.
Sur les courses c'est un véritable confort autant pour nous que pour les pilotes qui roulent dans les meilleures conditions possibles… »
De deux pilotes il y a quatre ans, tu as cette année quatre pilotes avec des objectifs plutôt hauts…
- Sébastien Denoyelles : « Oui. En Prestige Jean-Charles Decabooter et Lukas Berthoux, Geoffrey Fortugno et Florian Foucard en S2… Florian est également notre ostéo. L'objectif est simple, faire le plus possible de podiums de manches et de journées et pourquoi pas être dans le Top 5 à la fin de la saison... »
Pourquoi avoir fait le choix de la Honda ?
- Sébastien Denoyelles : « C'est avant tout une machine facile et de surcroit elle marche très fort. C'est également une marque que j'affectionne particulièrement. De plus nous avons eu des aides de Honda France… toute les conditions étaient requises… »
Dans tes rêves les plus fous, comment vois-tu l'avenir ?
- Sébastien Denoyelles : « … au Mondial… avec un pilote… mais il faudrait que les choses changent notamment au niveau du tarif des inscriptions… mais j'aimerais aussi faire quelques courses extérieures comme Mettet par exemple. Le but est d'évoluer en allant de l'avant. »
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