Kia Niro : hybride sinon rien - Vidéo en direct du salon de Genève 2016

La gamme des SUV chez Kia commence à s'étoffer sérieusement. En Europe on trouve le grand Sorento, le compact Sportage, qui vient d'être renouvelé, le petit Soul et désormais le Niro, qui vient s'intercaler entre les deux derniers cités. Sa particularité ? N'être disponible qu'en motorisation hybride. Rien ne dit en effet que d'autre motorisations seront installées sous son capot. Rien ne dit le contraire non plus en fait.

Sous une robe moderne et consensuelle, à défaut d'être originale et tape-à-l'oeil, se cache un coeur mêlant motorisation essence 1.6 GDI 105 ch et un moteur électrique de 44 ch. La batterie hybride lithium-ion-polymère affiche une puissance de 1,56 kWh, et sa densité et son efficacité énergétique améliorée ont permis de réduire sa taille et son poids (33 kg). Elle se siue sous la banquette arrière. La puissance cumulée atteint les 141 ch et la valeur de couple affiche 264 Nm, dès les premiers tours de roues, le moteur électrique fournissant 170 Nm dès le premier tour/minute. Les rejets de CO2 (encore en cours d'homologation) ont été estimés à 89 grammes/km, ce qui permettrait à ce Niro de bénéficier d'un bonus écologique de 750 €.

Autre particularité de ce Niro, et c'est une première, le groupe hybride est accouplé à une transmission manuelle pilotée à double embrayage DCT à 6 rapports (elle est issue de la 7DCT à 7 rapports vue sur la Cee'd). Cela permet de bénéficier d'une transmission réactive et souple (si elle a le même agrément que la 7DCT, à vérifier lors d'un essai) et qui moulinera moins dans la semoule que les habituelles transmissions à variation continue vues sous toutes les autres autos hybrides.

Sobriété dans l'habitacle, équipement fourni

Mais revenons à la présentation de ce Niro. L'esthétique parfaitement traditionnelle va à contre-courant de ce qui se fait sur les voitures hybrides, qui, pour la plupart, se démarquent du reste de la production (voir la dernière Toyota Prius). ici , le look est celui d'un SUV traditionnel, avec la calandre Tiger Nose qui trône sur la proue. Le tout fait très US, on sent que la cible se situe Outre-Atlantique.

Dans l'habitacle ce n'est pas la franche gaîté, loin de là. Les lignes sont très horizontales, les commandes organisées de façon rationnelle. La qualité des matériaux utilisés et les assemblages de bonne facture pour la catégorie, même si la présentation d'un nouveau Tiguan est encore clairement devant.

L'habitabilité est bonne aux paces arrière, mais le volume de coffre est lui en retrait de ce que l'on peut trouver chez les concurrents, avec 421 litres (510 litres pour le nouveau Seat Ateca, 472 litres pour un Renault Kadjar par exemple).

L'équipement sera calqué sur celui de la Cee'd, avec grand écran tactile 8 pouces, services connectés fournis par Tom Tom (infotrafic, zones de danger, météo...), compatibilité Android Auto puis Apple Car Play fin 2016, aides à la conduite (détection de véhicule dans l'angle mort, détection de trafic arrière, aide au maintien dans la voie, freinage automatique en cas de détection d'obstacle, etc.).

Les prix ne sont pas fixés mais on nous promet un premier prix à 25 000 € environ, ce qui en ferait le SUV hybride le moins cher du marché. Et toujours garanti 7 ans ou 150 000 km.

Commercialisation à la rentrée 2016 avec prises de commandes au mois de juillet 2016.

L'instant Caradisiac : Eddy Clio dans ses oeuvres

Notre photographe national Eddy Clio est comme un berger parmi ses moutons dans un salon comme celui de Genève. Les hôtesses (pour certaines) le connaissent et lui claquent la bise (ou aimeraient bien !). Et pendant que je shootait le Niro, lui shootait l'hôtesse plantée devant (élection de la plus belle hôtesse à venir prochainement). Saurez-vous en tout cas le reconnaître dans le portfolio ? Un émerveilement de le voir la séduire pour lui faire prendre la pose, la faire asseoir dans la voiture histoire de faire remonter sa jupe... On a encore tous beaucoup à apprendre, beaucoup... (clin d'oeil)