L'auto des voisins - Joël, le roi de la bricole, et son Lada Niva boite à outils
Les 4x4 purs et durs sont aujourd'hui affichés à des prix inaccessibles. Joël a trouvé la solution : elle est russe et s'appelle Lada Niva. Il s'est offert un modèle 2008, au GPL, qu'il a payé 5 000 euros et qui ne totalisait que 60 000 km au moment de son achat. Depuis, il n'a rencontré aucun problème pour trouver les pièces nécessaires, et en grand bricoleur, il a transformé son coffre en une immense boîte à outils.
Sa voiture principale ? "Une 2ch". Du coup, quand Joël a décidé de s'offrir une seconde auto, pas question pour lui de craquer pour un engin moderne, sophistiqué et bourré d'électronique. Ce que recherchait cet ancien technicien automobile, c'est un modèle à tout faire, qui soit à la fois fiable, facile à réparer et pas cher. Il l'a trouvé chez un professionnel de la région parisienne sous la forme d'un Lada Niva GPL de 2008 et 60 000 km seulement. Et ce n'est pas le prix de l'engin qui l'a refroidi : il était affiché à 5 000 euros lorsqu'il l'a acheté il y a quelques années.
Aujourd'hui, l'auto russe affiche 15 000 km de plus sans la moindre anicroche. Le manque de fiabilité des Lada ? Joël démontre l'inverse chaque jour. Et en cas de besoin, il n'a aucune difficulté à trouver les pièces nécessaires. "Même en France, même en ce moment". Des pièces qu'il achète dans un garage spécialisé. "Elles ne sont pas chères du tout. Alors c'est inutile d'essayer d'en rechercher d'occasion".
Les réparations, il les effectue lui-même. D'ailleurs son coffre, pourtant d'une belle contenance, est une véritable boîte à outils ou sont entassés les instruments nécessaires, et les fameuses pièces destinées à être changées.
Mais si les pièces mécaniques sont rangées dans le coffre, au cas ou, les soucis du Niva n'ont pas dépassé un changement de durit, et quatre pneus d'une taille particulière qu'il a fallu remplacer. Comme c'est un 4X4 permanent, Joël est obligé de les changer toutes en même temps. "J'ai trouvé quatre roues complètes, avec les jantes et des Michelin cloutés, pour 200 euros le tout". Ainsi paré, le tout-terrain de Joël lui offre des virées à travers les champs des Yvelines ou il vit. Il se fait plaisir dans une auto qui, somme toute, est en très bon état.
Évidemment, la peinture accuse ses 14 ans, la marque n'étant pas vraiment réputée pour la qualité de ses colorations et leur durabilité. En revanche, l'état des sièges du Niva de Joël est remarquable, et tout fonctionne parfaitement. Il faut dire que le seul équipement un tant soit peu sophistiqué que possède son auto tient dans sa direction assistée. Ni clim susceptible de tomber en panne, ni vitres électriques aux moteurs facétieux.
Mais l'autre luxe de ce 4x4 Lada, c'est qu'en plus de son moteur 1,7 l de 80 tous petits chevaux, il dispose d'un système GPL monté d'origine. Un simple bouton, et le prix du carburant passe de 2 euros à 90 cts du litre. Utile ces temps-ci. "Évidemment, vu que la voiture est en permanence en 4x4, elle a tendance à être gourmande".
Un plaisir au GPL
Elle réclame entre 11 et 12 litres pour 100 km, et un peu plus en GPL. Il doit compter quelques décilitres supplémentaires encore lorsque il passe la boîte courte et bloque le différentiel central. Mais étant donné le prix d'achat et l'entretien maison, le plaisir vaut bien quelques litres de gaz liquéfié. Un plaisir qui se traduit par une autorisation de circuler dans Paris, puisque le Niva dispose d'une vignette Crit'air 1.
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