La Chine surtaxe un peu plus les voitures de luxe

La Chine s'est fait un nouvel enemi depuis déjà quelques années avec la pollution, notamment dansles grandes villes. Le gouvernement prépare déjà des mesures phares comme l'obligation, pour les constructeurs étrangers, de produire sur place un certain quota de véhicules hybrides rechargeables ou électriques afin de pouvoir continuer de vendre les autos classiques à moteur thermique.

Mais ce n'est pas tout : la Chine veut aussi réduire la consommation frénétique et les achats de voitures trop polluantes. Les autos de prestige et autres supercars sont notamment visées, ce marché ayant explosé ces dernières années avec la relative ouverture de la Chine et de riches clients qui se comptent par milliers et qui espèrent bien afficher leur réussite.

Pour tenter de réduire le train de vie ostentatoire de la bourgeoisie chinoise et pour rester cohérent avec la politique de favoritisme des autos électriques, Pékin a décidé d'appliquer une nouvelle taxe de 10 % sur toutes les voitures de plus de 177000 €. Il reste maintenant à savoir si cette taxe va casser la bonne dynamique de constructeurs comme Ferrari qui reprend du poil de la bête en Chine.