La chute des ventes de diesels a des conséquences sur le CO2
Le dieselgate et la chute des ventes de véhicules diesels ont des conséquences bien plus grandes que la "simple" affaire judiciaire du groupe Volkswagen. En effet, selon l'association automobile allemande VDKI, les rejets moyens de CO2 des véhicules neufs vendus cette année ont augmenté. Une première depuis très longtemps.
Le bouleversement récent des venets automobiles a les effets que l'on attendaient : la hausse des rejets de CO2. C'est le genre de casse-tête auquel doit faire face les constructeurs depuis déjà des années et qui explose aujourd'hui à la figure des dirigeants et des législateurs en tout genre. D'un côté, le moteur diesel, moins émetteur en CO2 que l'essence, mais qui est la cible de multiples attaques ces derniers temps dans le sillon de la vague Dieselgate, notamment à cause des NOx et particules fines. Et de l'autre, nous avons le moteur essence, qui rejette moins d'oxydes d'azotes et de particules fines (encore que ce dernier point reste à être confirmé par les organismes de tests) mais qui fait grimper la note CO2.
Et justement, l'association automobile allemande VDIK vient d'annoncer que les émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs vendus en Allemagne entre janvier et mai ont augmenté par rapport à l'an dernier, passant de 127 à 127,6 g/km. C'est une première depuis 1997 et c'est aussi ce qui pourrait se passer dans bon nombre de pays européens qui décideraient de trop bouder le diesel au profit de l'essence.
Les constructeurs s'inquiètent ainsi de ne pas pouvoir atteindre l'objectif de 95 g/km de CO2 fixé par l'UE pour 2025 si les ventes de diesels continuent de s'effondrer. Et on peut les comprendre, puisque ce ne sont pas les rares ventes d'électriques qui changeront la donne, cette motorisiation ne décollant toujours pas malgré les nombreuses avancées faites et les modèles présents sur le marché.
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