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La circulation inter-files redevient interdite partout en France le 1er février

Remonter les files de voitures avec son deux-roues était possible dans 11 départements grâce à une expérimentation. Mais celle-ci prend fin, avec un mauvais bilan de l'accidentalité.

La circulation inter-files redevient interdite partout en France le 1er février

De base, la circulation inter-files (CIF) est interdite. Le Code de la Route n'autorise pas les deux-roues motorisés à remonter le flot de circulation. Mais l'État a lancé une expérimentation en 2016, dans le but de donner un cadre légal à une pratique très répandue dans les agglomérations.

Depuis cinq ans, le test était mené dans onze départements : ceux de l'Île-de-France, ainsi que les Bouches-du-Rhône, la Gironde et le Rhône. 3 000 km de routes étaient concernées, il s'agissait d’autoroutes et routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central et dotées d'au moins deux voies chacune, où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h, entre les files de véhicules situées sur les deux voies, ayant le même sens de circulation, les plus à gauche d'une chaussée.

Marie Gautier-Melleray, déléguée interministérielle à la sécurité routière, a fait savoir que cette expérimentation prenait fin le 31 janvier. Le 1er février, il n'y a donc plus aucune autorisation à pratiquer la CIF dans les départements du test. Cette pratique pourra de nouveau être verbalisée, avec 135 € d'amende et un retrait de trois points sur le permis de conduire.

À l'heure du bilan de l'expérimentation, Marie Gautier-Melleray déclare : "le résultat n’est pas à la hauteur de nos espérances puisque le ratio d’accidents sur les réseaux CIF par rapport aux autres réseaux a significativement augmenté dans une zone et est en légère hausse ailleurs".

Un rapport analysant la mesure montre que lorsqu'on prend en compte l'ensemble du réseau routier, les accidents qui impliquent au moins un deux-roues motorisé ont baissé de 9 % dans les Bouches du Rhône, 10 % en Île-de-France et même 28 % en Gironde. Mais lorsqu'on regarde les zones concernées par l'expérimentation, il y a une hausse des accidents de 9 % en Île-de-France, 54 % en Gironde et 64 % dans les Bouches du Rhône.

La Sécurité Routière reconnaît toutefois que les données sont difficiles à analyser, car les circonstances des accidents ne sont pas toujours connues avec exactitude. De plus, dans le Rhône, si le nombre d'accidents pour l'ensemble du département a augmenté de 1 %, dans les zones CIF, il y a une baisse de 21 %.

La Sécurité Routière fait par ailleurs savoir qu'il y a eu 16 morts, et aucun deux-roues motorisé impliqué ne respectait les règles de l'expérimentation. D'ailleurs le rapport indique que "le respect des règles demeure minoritaire, sans que l’on n’identifie précisément s’il s’agit d’une méconnaissance ou d’une volonté de les enfreindre".

Si l'expérimentation prend fin, l'idée d'autoriser le CIF n'est pas abandonnée. Marie Gautier-Melleray réfléchit à un nouveau test avec une meilleure communication sur celui-ci et de nouvelles zones.

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