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La fin des voitures hybrides rechargeables est-elle proche ?

L’attrait des clients pour les voitures hybrides rechargeables semble baisser depuis quelques temps. L’arrêt des subventions dans certains pays, le coût important de cette technologie et l’essor de la voiture électrique condamnent ces autos à moyen terme. Rien de plus logique, en somme.

La fin des voitures hybrides rechargeables est-elle proche ?

Les voitures hybrides rechargeables vont-elles bientôt s’éteindre totalement ? Sur le marché français, les clients sont de moins en moins nombreux à se tourner vers cette technologie. En 2022, la part de voitures neuves équipées d’un moteur hybride rechargeable n’était plus que de 8,3%, en régression par rapport à 2021 (et loin derrière le 100% électrique en forte hausse). En Allemagne, où les véhicules thermiques à brancher bénéficiaient encore de fortes aides à l’achat l’année dernière, leurs ventes ont chuté de 45% au premier trimestre 2023 après la suppression de ces aides spécifiques.

Chez nous, Renault vient de retirer les Captur et Mégane Plug-In du catalogue, répondant ainsi à la baisse de la demande contrastant avec le succès de ses hybrides simples. Il n’y a bien qu’en Chine où les hybrides rechargeables continuent de bien se vendre (+74% entre janvier et mars 2023 d’après les journalistes des Echos), mais elles profitent là-bas d’aides à l’achat (et du succès des modèles des marques locales). Audi vient d’y arrêter la commercialisation de ses hybrides rechargeables dans le pays, estimant que la clientèle locale préfère déjà acheter massivement des voitures électriques.

Cette tendance paraît assez logique lorsqu’on regarde l’évolution récente du marché automobile. Alors que les voitures électriques ne cessent de gagner des parts de marché partout dans le monde, les hybrides rechargeables aux coûts d’achat souvent très proches de ces modèles à zéro émissions ne bénéficient souvent plus des mêmes aides à l’achat. Face au retour en force des modèles hybrides simples moins chers et souvent capables d’atteindre des seuils très bas d’émissions de CO2, la technologie devient totalement inadaptée aux modèles citadins et compacts (pour lesquels un prix d’achat raisonnable reste un critère important). Cette justification de la technologie hybride rechargeable n’est plus aussi évidente non plus pour les modèles familiaux, sachant qu’un SUV comme le Renault Austral hybride parvient à conserver un grammage faible tout en offrant de bonnes performances pour un prix d’achat moins cher qu’un modèle à brancher. Voilà pourquoi ces hybrides rechargeables devraient continuer naturellement à perdre du terrain dans un futur proche.

Les grosses voitures de luxe, le dernier bastion de l’hybride rechargeable

Reste un terrain où les hybrides rechargeables continuent de dominer le marché : celui des grosses voitures de luxe. En France, des pachydermes surpuissants comme le BMW XM ou le Porsche Cayenne Turbo S E-Hybrid évitent totalement le malus écologique grâce à leurs grosses batteries permettant d’obtenir des chiffres d’homologation de vraies voitures « vertes ». En Europe, la technologie de l’hybride rechargeable permet ainsi de continuer à commercialiser de gros modèles très puissants tout en respectant les quotas de CO2 de plus en plus exigeants pour les marques automobiles. Même en dehors du Vieux Continent, elle paraît désormais incontournable en ces temps où les marques se doivent de mettre en avant leur conscience écologique, quel que soit le type de véhicule vendu. Et ce même si, comme l’ont indiqué certaines études récentes, la véritable empreinte carbone de ces modèles semble plus importante qu’annoncé par les fiches techniques, y compris en les utilisant dans un cadre optimal (avec des batteries rechargées le plus souvent possible).

Si la technologie hybride rechargeable devrait totalement disparaître à moyen terme sur les voitures de monsieur tout le monde, phénomène logique puisqu’on décrit souvent ces autos comme des véhicules de « transition », elle devrait durer plus longtemps sur les modèles d’exception. Pourront-elles survivre après 2035 grâce au carburant synthétique ? Tout dépendra de ce qu’il ressortira des négociations sur le sujet au sein de l’Union Européenne et de l’évolution future du marché des autos d’exception. Rappelons que Ferrari, Lamborghini Aston martin, Maserati, Bentley ou encore Rolls-Royce planchent actuellement sur des voitures électriques. Les trois dernières marques citées prévoient d’ailleurs de ne vendre plus que des modèles à zéro émission après 2030. Mais avec ou sans hybridation, le moteur thermique pourrait devenir une mécanique réservée aux autos les plus exclusives uniquement.

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