Le designer de la marque DS s'est peut-être un peu emporté
La marque française DS Automobiles se rapproche-t-elle plus de Rolls-Royce et Bentley que des constructeurs premium allemands dans l’esprit ? C’est la déclaration un peu osée du patron du design de cette division de Stellantis qui essaie depuis longtemps de s’imposer comme une référence du luxe.
Comme Alfa Romeo et Lancia, Ds Automobiles fait partie des marques du groupe Stellantis aspirant à un positionnement « premium ». Depuis près d’une décennie, elle essaie d’ailleurs de piquer des clients aux références allemandes comme BMW, Mercedes et Audi avec un succès mitigé : malgré le succès de la toute première DS 3 et les chiffres de vente corrects du DS 7, DS n’arrive pas à atteindre des volumes significatifs et certains modèles récents comme la grande DS 9 ont été de gros échecs.
Thierry Metroz, le chef du design de la marque, n’a en tout cas pas perdu l’espoir de parvenir à faire de DS Automobiles une vraie référence du luxe à la Française. Comme il vient de l’expliquer aux journalistes anglais d’Autocar, il estime même que la marque peut jouer au-dessus des marques premium allemandes !
« Nous sommes premium mais notre objectif et de devenir plus que ça. On voudrait toucher cet univers du luxe. On a d’ailleurs déjà des intérieurs luxueux. Des intérieurs qui donnent beaucoup d’attention à la qualité et aux détails à la façon de Rolls-Royce et Bentley plutôt que des marques premium allemandes. On n’est pas encore Rolls ou Bentley, bien sûr, mais on s’inspire plutôt de ces références que des marques premium allemandes », déclare-t-il.
Les autres nouveautés s’inspireront du N°8
Thierry Metroz a par ailleurs confirmé que les prochaines nouveautés de la marque, la DS 4 restylée et le nouveau DS 7, seront renommés N°4 et N°7 avec un design inspiré de celui de la N°8. Quant à savoir si la N°8 a de quoi convaincre la clientèle des marques premium allemandes voir des vraies références de luxe, on vous livrera bientôt nos impressions sur le modèle. Mais là, tout de suite, les rêves de Thierry Metroz nous paraissent un peu ambitieux.
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