Le nouveau cycle d'homologation pénalise aussi la Toyota Prius
Le nouveau cycle d'homologation WLTP est entré progressivement en vigueur. Les nouveaux modèles lancés y auront droit, et certaines voitures déjà testées sur l'ancien cycle NEDC et qui passent sur le nouveau ont vu leurs émissions de CO2 grimper. C'est le cas de la Toyota Prius, qui, du coup, est exclue de la zone des véhicules écologiques de Londres !
Nous vous en parlions récemment, l'année 2018 sera marquée par l'entrée en vigueur progressive auprès des constructeurs du nouveau cycle d'homologation WLTP, en lieu et place de l'ancien NEDC, qui était bien trop éloigné de la réalité et qui n'avait que des tests sur banc en laboratoire, avec un véhicule ultra optimisé.
La conséquence de ce changement sera une hausse générale des émissions de CO2. Un paradoxe, alors que des gouvernements comme la France taxent sur une base de CO2 et que les malus se durcissent chaque année. Ce devrait donc être une claque pour certaines autos qui pourraient voir leur taxe à l'achat exploser. Les voitures qui ont aujourd'hui un malus intermédiaire (autour des 3000 €) ont ainsi toutes les chances de passer dans les catégories supérieures. Il ne serait ainsi pas surprenant de voir un sacré paquet d'autos venir rejoindre le club encore fermé des voitures malussées de 10 500 €.
Mais cela ne touchera pas que les voitures "puissantes" à moteur thermique. La Toyota Prius, l'hybride la plus populaire au monde, est également concernée. En moyenne, les tests sur une version allégée du nouveau cycle WLTP ont, selon nos confrères d'Autocar, ont fait grimper les émissions officielles de CO2 de la Prius de 6 g/km par rapport aux valeurs de l'ancien cycle NEDC.
Le problème, c'est que la Prius (en version jantes 15 pouces) passe du coup au delà de la limite de l'exemption du péage pour les véhicules entrant dans Londres, qui est à 75 g/km...
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