Les constructeurs demandent à l'Europe l'installation de stations d'hydrogène
L'ACEA (association des constructeurs européens d'automobiles) ainsi que l'IRU (International Road Transport Union) demandent à l'Union Européenne d'intensifier les investissements dans les infrastructures pour l'hydrogène. A l'heure actuelle, il y a seulement 125 stations dans toute l'Europe.
C'est un peu l'histoire de l'oeuf et de la poule : entre voitures et stations-service, lesquelles doivent arriver en premier ? D'un côté, les rares constructeurs qui produisent des voitures à hydrogène mais qui ne peuvent pas prévoir de gros volumes, faute d'infrastructures suffisantes (entre autres). Et de l'autre, les pouvoirs publics qui sont réticents à investir pour ces infrastructures face à la faible diffusion de ces autos, qui restent chères (plus de 60 000 €, en moyenne).
Pour faire bouger les choses, l'ACEA (présidée par Carlos Tavares, patron de PSA) et l'union internationale des transports routiers demandent à l'Europe de mettre en place des financements pour accélérer le déploiement de stations-service distribuant de l'hydrogène.
"Aux côtés d'autres véhicules à énergie alternative, les engins à pile à combustible ont un gros potentiel pour assurer une transition vers le zéro émission. Leur capacité à atteindre cet objectif dépend toutefois d'un réseau de stations d'hydrogène construites à travers l'Europe. Aujourd'hui, il n'y a que 125 stations dans toute l'Europe", commente l'ACEA dans son communiqué.
L'ACEA compte également sur les progrès à venir dans le futur pour la production d'hydrogène, qui reste à l'heure actuelle majoritairement dépendante de pétrole.
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