Les Français mécontents du coût des transports publics, certains veulent la gratuité
Face à un peuple qui gronde face au coût d'usage de la voiture particulière, l'UTP (union des transports publics et ferroviaires) rappelle que, contrairement à ce que pense une partie des Français, celui des transports publics a augmenté moins vite que l'inflation. Et la prise en charge des employeurs est toujours réelle.
Pour réduire la facture carburant, il est intéressant, pour les Français qui le peuvent, de favoriser les transports en commun. TER, bus, métro, train, tous les moyens sont bons pour limiter les frais kilométriques, mais il existe pourtant un grand décalage entre ce que pensent les Français et la réalité du terrain selon l'Observatoire de la mobilité publié par l'UTP.
En effet, 60 % des Français "pensent que le prix des transports publics progresse autant ou plus que celui des déplacements en voiture", ce qui est faux selon l'Union puisque la hausse est "bien en deçà de celle des autres services publics, mais aussi du niveau de l'inflation".
Rappelons, également, que les employeurs prennent souvent en charge une bonne partie des abonnements aux transports publics dans les grandes villes : "aujourd'hui, les utilisateurs payent 15 % du coût du transport public, ce qui est extrêmement faible", précise le responsable de l'étude.
Selon ce dernier, 40 % des sondés ne seraient même pas au courant de ce fait, et pire encore, il y aurait de plus en plus de Français qui demandent la gratuité des transports en commun : la part des citoyens se déclarant favorables à la gratuité des transports a progressé de 9 % en un an à 38 % ! L'UTP rappelle évidemment que c'est tout, sauf une bonne idée.
L'étude rappelle tout de même qu'il y a encore aujourd'hui 27 % des Français qui n'ont pas accès (ou très difficilement) à un réseau de transports en commun. La gestion de cette mobilité pour les provinciaux et particulièrement les ruraux devrait certainement être un axe important des déplacements de demain, surtout si l'on veut désenclaver les grandes villes et éviter une trop grande centralisation... comme c'est déjà le cas.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération