Les infractions avec les véhicules de société sont en baisse
Depuis le 1er janvier 2017, les employeurs ont l'obligation de donner le nom du conducteur qui se trouvait au volant d’un véhicule de l’entreprise lorsque celui-ci a été verbalisé pour une infraction au Code de la route. Nous voilà en 2018, un recul qui permet de faire des bilans. Parmi ceux-là, une tendance forte voulant que les infractions commises avec ce type de véhicule soient en forte baisse.
Sur les routes, on relève moins d'infractions commises avec des véhicules d'entreprise. Plus de 3 millions de contraventions ont été adressées à des sociétés en 2017. Cela peut paraître beaucoup et pourtant, il s’agit d’une baisse de 9,4 % par rapport à 2016. Dans le même temps, le taux de désignation des conducteurs contrevenants a atteint 78,2 % l'an dernier contre 26 % en 2016. Une conjonction des données qui pousse à la conclusion d’une cause à effet.
Pour le cas concret, il faut par exemple s’adresser à Catherine Aragon, directrice générale Axa France Supports qui déclare : « on était à peu près à 300 contraventions au mois il y a environ 24 mois. J'en ai deux fois moins maintenant ». Sa société met 2 000 véhicules à disposition de ces commerciaux et cadres dirigeants.
En France, les accidents de la route lors de déplacements professionnels sont la première cause de mortalité au travail. Il va sans dire que l’obligation de désigner le conducteur contrevenant peut avoir de lourdes conséquences pour les salariés verbalisés.
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