Les Japonais planchent sur un moteur prometteur
Le géant japonais Toyota, en collaboration avec Subaru et Mazda, vient d’annoncer la mise au point d’un moteur thermique capable de rouler avec plusieurs types de carburants. Plus compact, plus puissant et plus économe, il a vocation à être associé à une hybridation.
Fin mai, les constructeurs japonais Toyota, Subaru et Mazda ont annoncé, lors d’une conférence de presse commune, le développement conjoint d’une nouvelle génération de moteur thermique capable de tourner indifféremment avec des carburants de nouvelle génération (hydrogène, biocarburant ou carburant de synthèse). Plus léger et plus compact, il présente aussi l’avantage de pouvoir être associé à une hybridation.
« Nous travaillons sur le développement de voitures 100 % électriques mais dans le même temps nous allons continuer d’améliorer les performances de nos moteurs à combustion », a déclaré Atsushi Osaki, le patron de Subaru. « Ces moteurs à combustion vont avoir un rôle clé dans le processus d’électrification de la mobilité », a poursuivi Masahiro Moro, le patron de Mazda.
Chacun des constructeurs s’est donné pour mission de développer cette technologie sur un moteur qui a fait sa renommée. Un 4 cylindres en ligne pour Toyota, Un 4 cylindres à plat pour Subaru et un moteur rotatif pour Mazda. Relayé par l’agence de presse Reuters, Toyota a spécifiquement indiqué que son nouveau moteur de 1,5 litre permettra une réduction de volume et de poids de 10 % par rapport à ses moteurs de 1,5 litre existants. Pour le moment peu d’informations techniques ont été annoncées. Selon les ingénieurs en charge du projet, ces moteurs auront « une course plus courte et moins de couple. Un couple compensé par les moteurs électriques de l’hybridation ». Ces moteurs devraient répondre à la norme de pollution Euro 7, très drastique, dont l’entrée en vigueur est prévue pour 2030.
Le moteur de 1.5 de Toyota de nouvelle génération permettra une réduction de volume et de poids de 10 % par rapport l'actuel. Il pourra aussi recevoir des carburants de synthèse et être associté à une hybridation.
Pionnier et leader de l’hybride, Toyota n’a jamais voulu mettre tous ses œufs dans le même panier comme Volkswagen ou Renault qui ont mis le paquet sur le tout électrique, considérant que dans les pays en voie de développement, la pénétration des véhicules électriques sera lente. Ainsi, s’il s’est mis tardivement et timidement à l’électrique, le japonais a diversifié les pistes avec notamment la pile à combustible, l’hydrogène en carburant pur (Corolla à moteur 1.6 engagée dans un championnat nippon) et aujourd’hui un moteur multi-énergies. « Nous confirmons que nous sommes engagés sur la voie de la neutralité carbone mais que nous allons atteindre cet objectif commun par de multiples voies » , a annoncé Koji Sato, le PDG de Toyota, dans un discours repris, en cœur, par ses partenaires industriels. Ces moteurs devraient arriver sur le marché en 2027.
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