Les nouveaux malheurs de Suzuki
On dit qu’un malheur n’arrive jamais seul. Un adage que le constructeur Suzuki vérifie sur ses terres japonaises. Confondu pour avoir livré de mauvaises données sur les performances énergétiques de certains de ses modèles, la marque cherche depuis à limiter les dégâts sur son image. Elle a fait son mea culpa et expliquer comment elle a pu en arriver là. Mais le sort s’acharne.
Une mauvaise évaluation, des calculs approximatifs de données différentes et un procédé d’expertise léger imposé par la crise financière de 2008 qui a sérieusement ébranlé le blason d’Hamamatsu, voilà les ingrédients du désastre. Aucune intention maligne donc, et des excuses. Suffisant pour passer à autre chose ? Pas vraiment.
Les autorités japonaises ont ainsi mené des perquisitions dans les locaux du constructeur japonais d'automobiles. "Nous avons perquisitionné le siège de Suzuki pour confirmer les informations données par le groupe" au ministère, a indiqué un fonctionnaire. Fâcheux mais Suzuki n’est pas au bout de ses peines. La marque a été contrainte d’arrêter la production de trois de ses usines au Japon, la chaîne logistique du constructeur automobile étant perturbée par une explosion survenue sur un site d'Aisin Advics, l'un de ses fournisseurs. Le groupe a néanmoins précisé que la production de ces usines reprendrait lundi.
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