Les tops/flops de la rédaction 2023 (7/11)
La fin d’année est l’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétro. Chaque jour pendant cette période des fêtes, les journalistes de la rédaction de Caradisiac vous font part de leurs enthousiasmes et de leurs coups de griffes. Aujourd’hui, Julien, journaliste, vous donne son top/flop 2023.
Top : Les GTi n’ont pas dit leur dernier mot
Avec le malus de plus en plus sévère et la fin des voitures thermiques en 2035, on les croyait mortes, et pourtant, elles ne s’avouent pas vaincues. Il s’agissait de mon souhait pour cette année lors de la parution des tops/flops 2022. Si le Dieu de la GTi existe, sans doute, m’a-t-il entendu. Elles ne sont que deux, pour le moment, à relever ce défi : proposer de belles sensations sans devoir (trop) casser sa tirelire.
La première est l’Alpine A290 dont la version de série est encore tenue secrète. Dérivée de la Renault 5, qui sera dévoilée au prochain Salon de Genève, elle pèsera moins de 1 500 kg et devrait reprendre l’électromoteur de 220 ch de la Mégane E-Tech. Ainsi propulser, ou plutôt tracter, la citadine ne s’apparentera pas à une supercar, mais les performances devraient être intéressantes. De plus, les metteurs au point d’Alpine nous promettent un châssis aux petits oignons. L’A110 est là pour témoigner de leur savoir-faire.
L’autre bombinette dans les cartons nous vient de Wolfsbourg. Il s’agira de la version GTi de la prochaine Volkswagen ID.2. Pour le moment, les données techniques manquement, même si on peut espérer que la cavalerie sera proche de celle de l’Alpine. La marque indique simplement qu’un blocage de différentiel électronique équipera le train avant. Côté look, le concept vu au salon de Munich en septembre dernier donne un aperçu assez fidèle, et convaincant !
Ces deux modèles prouvent que les petites GTi ont encore de l’avenir. En revanche, les prix vont s’éloigner de l’esprit de leur ancêtre puisqu’elles pourraient dépasser les 35 000 €. Réponse en 2026 lors de leur confrontation.
Flop : le retour de la gamme Renault des années 80
Le vintage ou le néo-rétro est une tendance de fond. Que ce soient les vêtements, le mobilier ou les jeux vidéo, le retour de ce qui a baigné notre enfance est un fait. Le domaine automobile n’y échappe pas, les Mini et Fiat 500 sont certainement les modèles les plus emblématiques de cette tendance.
Je n’ai rien contre l’idée de faire du neuf avec de vieux, j’apprécie ces Mini et Fiat 500 des temps modernes. C’est aussi le cas des futures Renault 5, Renault 4 et Twingo. Elles possèdent toutes un design agréable et donnent envie de les découvrir dans leurs versions définitives. Cette Twingo présente d’ailleurs une douceur bienvenue, qui tranche avec les lignes acérées des modèles actuels.
Disposer dans son catalogue d'un modèle néo-rétro ne me gêne aucunement. En revanche, en proposer trois me questionne quelque peu. Est-ce là un manque d’imagination ? La peur de ne pas les vendre (comme évoqué par Michel Holtz) ? Un choix stratégique bien ficelé ? Sans doute que la réponse se devine un peu dans ces questions.
Dans les années 2000, la gamme Renault misait sur l’originalité, notamment sur le segment le plus disputé de l'époque avec sa Mégane II. La prise de risque était assumée, et cela ne l’a pas empêché de séduire plus de trois millions d’automobilistes. Le contre-exemple pourrait venir de la Vel Satis, seulement son sort était scellé d’avance face à une production germanique haut de gamme intouchable.
Cette future gamme témoigne d’une frilosité certaine et d’un manque de confiance en l’avenir. Être confiant, c’est aussi prendre des risques stylistiques. Pour Luca de Meo, père de l’actuelle 500, cela ne semble pas dans ses plans…
Mon souhait pour 2024 : arrêtez de nous compliquer la vie
Multiplication des feux tricolores, dos d’âne qui poussent comme des champignons, chicanes qui pullulent dans la plupart des villes et villages, rétrécissement de la largeur des voies, ces aménagements urbains m’agacent au plus haut point.
Ces solutions ont pour but premier de faire baisser la vitesse, ce qui est louable. Seulement, elles ont aussi d’autres conséquences nettement moins justifié comme réduire les places de stationnement (parfois le cas des chicanes) ou nuire à la fluidité du trafic. C’est le cas par exemple du rétrécissement des voies qui nécessitent une attention toute particulière afin de jongler entre le trottoir et le rétroviseur de la voiture d’à côté. Difficile alors de doubler, tout en respectant la limitation de vitesse. Plus le trafic se densifie, plus on nuit à sa fluidité, on marche sur la tête.
Quant aux ralentisseurs, dont les illégaux sont légion ou presque, ils ne cessent de raboter le dessous de nos pare-chocs, d’user prématurément nos trains roulants (amortisseurs, rotules, biellettes de barre stabilisatrice…) et de nous fatiguer… J’en ai plein le dos !
J’en viens presque à préférer prendre l’autoroute plutôt qu’une portion de route secondaire au paysage agréable, mais truffée de ces « pièges ».
La tendance n’est pas à leur réduction, je souhaite seulement que les élus y réfléchissent à deux fois avant de valider un de ces aménagements.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération