Les trottinettes électriques également dans le viseur du gouvernement
Déjà dans le collimateur de nombreuses municipalités, les trottinettes électriques en libre-service sont également dans le viseur du gouvernement. De nouvelles mesures visant à mieux encadrer l’usage de ces deux-roues sont à l’étude.
À quelques semaines du référendum organisé par la Mairie de Paris sur l’interdiction, ou non, des trottinettes électriques en libre-service, le gouvernement a décidé de passer à la vitesse supérieure concernant la législation de ce type de deux-roues électriques.
Jamais avare de sorties médiatiques quand il s’agit d’imaginer faire mieux que le reste de la classe politique, le Gouvernement d’Emmanuel Macron, par la voix du ministre des Transports, Clément Beaune ne s’est pas gêné pour égratigner au passage Anne Hidalgo, interprétant le référendum parisien comme un « aveu d’échec et de faiblesse » auprès de nos confrères du JDD.
Du côté du gouvernement, les solutions envisagées pour réguler l’usage des trottinettes électriques en libre-service, sont de relever l’âge minium « à 14 ou 16 ans », doter les trottinettes électriques d’un « numéro d’identification apparent », « renforcer les contrôles », ou encore « rendre obligatoire les clignotants ». Autre idée : « durcir les contraventions » pour les usagers circulant à deux sur un même véhicule (35 € aujourd’hui).
En revanche, et c’est plus surprenant tant cela semble évident, le port du casque ne fait pas partie des obligations retenues par le gouvernement, avec un argument qui paraît pourtant très bancal : « pour qu'une obligation soit efficace, elle doit pouvoir être contrôlée et cela concernerait un nombre immense de cas. Si vous le faites pour la trottinette, la cohérence exige que vous le fassiez pour le vélo. »
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