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Les voitures électriques les plus "sales" sont chinoises

D’après l’étude du PIRC, c’est Mercedes-Benz qui fabrique les voitures électriques respectant au mieux la planète et les populations. A l’opposé, les marques chinoises présentent un bilan catastrophique.

Les voitures électriques les plus "sales" sont chinoises

Tout le monde l’a appris ces dernières années : même si la voiture électrique permet de réduire à zéro les émissions polluantes issues du moteur sur le plan local, il ne s’agit pas d’une solution miracle mettant fin à tous les problèmes d’écologie. Outre la pollution liée à la production de l’électricité, la construction de ces autos et l’extraction des éléments nécessaires à leur fonctionnement peuvent provoquer de véritables catastrophes écologiques et humaines. Même s’ils oublient bien souvent que l’industrie du pétrole conduit elle aussi à des drames dans certains pays d’Afrique, les détracteurs de la voiture électrique pointent souvent du doigt les filières d’approvisionnement en cobalt au Congo où les travailleurs font face à des conditions terribles. L’extraction des éléments miniers des batteries pose de vrais défis écologiques et humains. Et en termes de communication, aucun constructeur automobile n’a envie de dire que les matériaux présents dans ses autos ont été obtenus grâce au travail d’enfants.

Voilà les trois constructeurs de voitures électriques les mieux notés.
Voilà les trois constructeurs de voitures électriques les mieux notés.

Voilà pourquoi certains de ces constructeurs automobiles s’obligent à garantir une bonne traçabilité de leurs filières d’approvisionnement, histoire de présenter le meilleur bilan écologique et humain possible. L’association Lead The Change s’est intéressée de très près à cette traçabilité des composants des voitures électriques. Grâce aux travaux du PIRC (Pensions & Investment Research Consultants), elle a mis en place un baromètre pour noter les efforts en la matière des constructeurs automobiles sur deux critères principaux : l’impact sur l’environnement dans les chaînes d’approvisionnement de la construction de leurs voitures électriques, mais aussi celui sur les droits humains et les précautions quant à l’origine des matériaux qui peuvent parfois provenir de sites négligeant totalement la santé des travailleurs et leur rémunération.

Mercedes en pointe

De ces données, il en ressort des évaluations mauvaises dans l’absolu. Marque la mieux notée par le PIRC, Mercedes-Benz n’arrive en effet qu’à un score général de 37% avec 27% au niveau du bilan écologique et 46% à celui du respect des droits humains. Le constructeur allemand devance Ford, avec un score général de 33%, qui s’en sort mieux au registre du respect des droits humains (51%). Troisième, Volvo obtient un score global de 31% et bénéficie surtout de ses méthodes de production jugées relativement respectueuses de l’environnement (38%). On trouve ensuite Stellantis (23%), Volkswagen (23%), BMW (22%), Renault (18%), General Motors (15%) et Tesla (14%). Le bilan est encore moins bon pour Nissan (12%), Hyundai (11%) et Toyota (6%), il se ternit davantage pour Kia (6%) et Mitsubishi (6%). Mais il devient carrément catastrophique pour les marques chinoises avec un score de seulement 6% pour Geely, 1% pour GAC et même 0% pour BYD et Chery . D’après le PIRC, ces marques chinoises ne font même pas l’effort d’assurer une traçabilité minimale et sont donc les plus à même de faire de gros dégâts aussi bien sur le plan écologique qu’humain.

Et les trois constructeurs de voitures électriques les moins bien notés.
Et les trois constructeurs de voitures électriques les moins bien notés.

Sachant que ces problèmes de la pollution de la construction des voitures électriques et du respect des droits humains devraient devenir de plus en plus visibles et importants pour les marques, on imagine que le bilan pourrait s’améliorer avec de gros efforts de traçabilité. Rappelons aussi que les Etats-Unis et l’Europe préparent tous des sites d’extraction des matériaux pour batteries électriques, ce qui permettra aussi de protéger les droits humains et l’environnement sachant que les normes sont bien plus exigeantes chez nous qu’au Congo. Rappelons qu’en 2021, plus de 70% de la production mondiale de cobalt venait de ce pays.

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