Lexus RX 450h restylé (2019) : les premières images de l'essai en live + impressions de conduite
Manuel Cailliot , mis à jour
Après 3 ans de carrière, le plus gros des SUV de Lexus subit une petite cure de jouvence. Petite, oui, car les modifications esthétiques sont ténues, et techniquement, rien de neuf, sauf côté aides à la conduite.Découvrez ci-dessous les premières images filmées sur le lieu de l'essai, à Ibiza.
L'heure du restylage a sonné pour le plus imposant des SUV de Lexus, le RX. Toujours uniquement disponible en version hybride en France, il bouge peu niveau technique, en reprenant le bloc 450h, à base de V6 3.5, qui développe toujours 313 ch.
Les premières images de la Lexus RX 450h restylée
Vidéo tournée en live le 8 octobre 2019. Replay ci-dessus.
L'équipement est enrichi d'aides à la conduite du type aide au maintien dans la voie améliorée, régulateur de vitesse adaptatif ou détection des piétons la nuit et des vélos le jour par le système de freinage automatique d'urgence.
Côté esthétique, pas de révolution. Les modifications sont subtiles, avec des phares qui abandonnent leur décoché, un bouclier et une calandre revus, des feux arrière à la signature lumineuse inédite. À l’intérieur c'est le statut quo, mis à part un nouvel écran multimédia.
Bref, rien de très notable. Sauf peut-être une belle augmentation des prix, puisque l'entrée de gamme augmente de 2 190 €, passant de 66 800 € à 68 990 €. Ce RX sera par contre toujours disponible en version longue 450hL, disposant de 7 places.
Nos premières impressions de conduite : lourd mais confortable et efficient
Clairement, le RX n'est pas fait pour les spéciales de rallye. Son truc à lui, c'est l'autoroute et les nationales. Selon le même constat que pour la version avant restylage puisque rien n'a été modifié au niveau des réglages des trains roulants. Seule les barres antiroulis ont été majorées d'un mm, et la caisse rigidifiée par de nouveaux points de soudure.
Il fait donc toujours preuve d'un confort redoutable. Sauf si l'on sélectionne le mode Sport + au sélecteur de conduite. Là, il devient plus ferme et peut même secouer un peu sur mauvaise route. Mais ce n'est pas sa philosophie. Il se conduit en normal ou "éco".
Et il se révèle bien insonorisé. A vitesse stabilisée, seul quelques rares bruits d'air viennent perturber la quiétude. Bien sûr, un enfoncement brusque de la pédale de droite se traduit par un réveil en sursaut de la mécanique, qui mouline comme sait le faire une transmission automatique à train épicycloïdal. Mais là, le niveau sonore reste tout de même contenu, et c'est de toute façon le bruit plus mélodieux d'un V6 que l'on entend, et pas celui d'un plus désagréable 4 cylindres.
Lorsque l'on décide d'exploiter les 313 ch de l'ensemble V6 plus moteurs électriques, un par essieu (167 ch à l'avant, 68 ch à l'arrière, ce qui en fait un vrai 4x4, mais non permanent), on se rend compte que les performances ne sont pas ridicules (7,7 secondes pour le 0 à 100 km/h), mais comme dit précédemment, on réalise que le RX n'est pas fait pour ça. Son poids, supérieur à 2,2 tonnes, se fait très vite sentir, au freinage comme en courbe. Il a l'agilité d'un éléphant sur une branche d'arbre. Ce qui calme vite les ardeurs.
Il faut donc en profiter à train de sénateur, et c'est là qu'il se révèle le plus agréable.
La consommation enfin, point important lorsque l'on parle d'un véhicule hybride. Nous avons constaté un peu plus de 11 litres en moyenne sur notre parcours d'essai, en partie montagneux. Le mini s'est établi à 9,7 litres en conditions de routes de campagne, sans pratiquer d'éco-conduite particulière. C'est à la fois beaucoup, et peu, si l'on considère que nous avons là un engin de 313 ch et 2,2 tonnes, au profil de SUV, avec des roues de 20 pouces. On peut même presque dire que l'efficience est au rendez-vous.
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