Lorenzo en visite chez Maxxess Limoges pour Alpinestars: on y était...

Pilote professionnel ne se résume pas à s’installer derrière le guidon d’une machine exceptionnelle et mettre la poignée dans le coin pour griller ses adversaires. Outre l’entrainement, le développement et la mise au point de ces « divas », il faut aussi se plier à certaines exigences, comme assurer la promotion de certains de ses sponsors.

 Le samedi 17 juin, Jorge Lorenzo s’est plié de bonne grâce à cet exercice pour le compte de son fournisseur officiel de « deuxième peau » Alpinestars. C’est au sein du magasin Maxxess de Limoges que le pilote Ducati avait été convié.

 Ils ont été nombreux à faire le déplacement jusqu’au pôle mécanique de la zone industrielle nord de Limoges et plus particulièrement au magasin Maxxess pour cet événement exceptionnel. En effet, ce n’est pas tous les jours que l’on peut rencontrer un pilote Moto GP, qui plus est du calibre de Jorge Lorenzo. Du coup, la tension était palpable au sein du staff en charge du bon déroulement de cet après-midi, jusqu’à ce que le pilote espagnol arrive de l’aéroport situé à quelques kilomètres.

 Les choses sérieuses pouvaient enfin commencer. Et pour orchestrer tout cela, c’est Sébastien Charpentier qui avait endossé l’habit de maître de cérémonie.

 Conférence de presse, séance de dédicaces, selfies et tirage au sort de la tombola (où une Ducati 797 signée par Jorge Lorenzo était à gagner), le temps a défilé à vitesse grand V.  A noter aussi qu’une démonstration du système d’air bag proposé par Alpinestars a été présenté au public.

 Il a dit…

Bien sûr, certaines questions brûlaient les lèvres comme par exemple ses difficultés à s’adapter à cette Ducati.

« Je cherche des solutions pour accéder à la victoire. Je suis très heureux de mon podium à domicile à Jerez sur un circuit que j’apprécie particulièrement. Je dois arriver à comprendre complètement cette machine afin d’en tirer le meilleur. Le moteur de cette moto est incroyable. Il pousse sur tous les rapports et même en cinquième ou sixième, on a l’impression qu’il est sans limites. Ducati, c’est une équipe familiale avec des moyens moins importants que les constructeurs japonais. La méthode de travail est différente. Cela va prendre du temps mais nous travaillons pour adapter cette machine à mon style de pilotage. Et lorsque nous pourrons mettre bout à bout toutes ces solutions, je pourrai me battre aux avant-poste… ».