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Plus que quelques jours pour préparer vos affaires afin de prendre la route direction le département de la Nièvre où se situe le fameux circuit de Magny-Cours. En effet, à peine le tracé nivernais a-t'il fini de résonner au son des motos de Superbikes que tous les acteurs du dixième Bol d'Or Classic prendront leurs quartiers sur le paddock.

Il ne vous aura pas échappé que sous le flonflons et les côtillons qui baignent le bonheur des hommes d'Aprilia après la récolte d'un second titre mondial au bout du bout de cette saison 2012, la vedette Max Biaggi n'a toujours rien signé pour 2013.

Cette évolution n'aura rien à voir avec l'arrivée au pouvoir de la Dorna. Car l'idée d'un arrêt au stand dès les premières gouttes de pluie détectées a été revendiquée à Magny Cours pour celui qui va devoir laisser sa place à Carmelo Ezpeleta, soit Paolo Flammini.

Que se passe-t-il derrière une enseigne Speed Master à la réputation de plus en plus sulfureuse dans le paddock des Grands Prix ? Lorsqu'elle est représentée par Andrea Iannone, les choses semblent en bon ordre.

Alors comme ça la Dorna va prendre les commandes du Superbike ? Du coup, Jorge Lorenzo a même pu venir soutenir son idole Max Biaggi sans se grimer, preuve que l'ombre de Carmelo Ezpeleta commence déjà à s'étendre sur le paddock du mondial.

Quel épilogue ! Un véritable bouquet final digne de cette saison de Superbike aux airs de véritable feu d'artifice. Pour en être persuadé, il n'y a qu'à découvrir le résultat brut livré par le classement général définitif de ce championnat : Max Biaggi est champion du monde pour seulement 0,5 points face à un Tom Sykes qui aura joué son rôle jusqu'aux dernières limites.

Dans une conjoncture marquée par le tournant historique d'une installation de Carmelo Ezpeleta en lieu et place des frères Flammini à la tête de sa destinée, le Superbike a tout de même reçu l'ébauche de son calendrier de la part de la FIM.

C'est ce qui s'appelle un mariage de raison. Sorti de la sphère des prototypes, le team Aspar a d'abord été heureux de pouvoir récupérer en 2011 un pilote d'expérience de la trempe de Randy De Puniet.

C'était jusque là comme un paradoxe : la huppée et bardée d'électronique Aprilia RSV4 n'était pas affublée d'une des plus élémentaires évolutions technologiques qui a ouvert cette ère dévolue aux puces savantes : l'ABS. La faute à un corps aussi musclé que compact où positionner l'appareillage salvateur relevait de la gageure.

Ce n'est pas encore tout à fait l'imposition du boîtier électronique unique sur toutes les Moto GP, mais ça y ressemble beaucoup. Les écuries privées de Grands Prix en rêvaient, la Dorna, enfin, l'a fait.