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Chez Benelli, l’ambition n’est pas de bouleverser le marché, mais plutôt un parfum d’exotisme. Même si on est amené, pour ça, à forcer le trait. Voici par exemple une dernière 402 S qui rappelle furieusement un cruiser italien plus gros produit du côté de Bologne. Sauf que là, on a le look mais avec moins de puissance de feu. Qu’importe le flacon…

Les constructeurs aiment à présenter leurs modèles avec des vidéos dynamiques et suggestives, exsudant force et séduction. C'est aussi l'occasion de voir des motos que l'on ne verra pas si souvent dans la rue. Ainsi en est-il de cette Benelli Tornado 30R2 qui veut en mettre plein la vue.

Le Salon de Milan s'apprête à ouvrir ses portes. Un EICMA où les constructeurs les plus en vue joueront des coudes pour tenir la vedette avec des nouveautés espérées comme le prochain succès. D'autres blasons plus discrets voudront d'abord exister en signalant qu'eux aussi, ils ont une gamme qui évolue.

Dans le concert des petites sportives de moins de 500cc, voici une nouvelle prétendante. Rien ne sera facile pour elle car elle nous vient d'une marque Benelli qui reste confidentielle sous nos latitudes. Voici la Tornado BN302 et elle semble en imposer. Les pays émergents sont apparemment le pays où les prototypes circulent le plus.

Lorsque Benelli a annoncé que trois prochains modèles allaient arriver avec des noms aussi évocateurs que Monza, Imola ou Misano, on s'est dit que la marque allait nous faire un festival de sportives. Les Japonais et autres Italiens sans oublier les germanophones pouvaient commencer à s'inquiéter.

Benelli ne doit la survie de son nom que par la grâce de son propriétaire chinois qui l'utilise pour mieux identifier ses produits sur un marché où il est inconnu. C'est vrai, qui connaît par ici Qianjiang ? Et pourtant, des blasons comme Keeway, Generic KSR ou Zanella lui doivent tout de par le monde.

Le Brésil est le dernier marché émergent à ne pas rater pour les constructeurs motos. Véritable tête de pont vers l'ensemble d'un continent qui a l'avenir devant lui, ce pays sera aussi sous les feux des projecteurs cette année avec une médiatique coupe du monde de football.

Le blason Benelli peut sans doute se targuer d'être l'aîné de ses congénères sur le continent européen, mais il est forcé de regretter que sa gamme est loin de leur faire de l'ombre. Pour autant, il existe et pour ce faire il a dû passer sous le contrôle du constructeur chinois Quiangjiang qui nourrit à l'approche du millésime 2014, quelques ambitions pour son rejeton.

Capable d'être chevauchées par les possesseurs du récent permis A2 (47 poneys, pas un de plus), les « petites » ont une véritable légitimée. Les constructeurs l'ont bien compris à l'image de Honda, Kawa ou Katoch. Benelli compte bien également croquer une part de gâteau.

Chez Benelli on continue à tracer sa route en se faufilant entre les grands constructeurs. Pour ce faire et aller plus loin et plus longtemps, la marque historiquement italienne va proposer au prochain Salon de Milan sa conception du voyage. Une déclinaison de son roadster BN600 qui prend la dénomination GT en même temps que le physique d'un trail.