Il est encore loin d'avoir le même palmarès que Valentino Rossi, mais l'espoir ibérique s'y emploie. Ainsi, en terminant troisième de la première épreuve de la saison Moto GP, au Qatar, il a subtilisé une place du « Doctor » dans les stats, catégorie ratio âge/nombre de podiums.
A l'issue du premier rendez vous de la saison du Moto GP, le moins que l'on puisse dire c'est que jamais, le Champion du Monde en titre, n'a été en mesure de tenir son rang.
George Orwell, dans son ouvrage qui a fait date « Animal's Farm » avait établi un principe singulier de l'égalité, selon lequel, certains pouvaient être plus égaux que d'autres. Cette vue d'esprit serait-elle l'avers et le revers des relations entre les heureux utilisateurs de Honda en Moto GP ?
Le S-Wing est le petit frère du gros scooter Silver Wing. Il propose un moteur 4 temps à injection. Il y aura deux versions : 125cc et 150cc et possèdera une haute version de finition. Il remplira les conditions européennes d'antipollution, sous l'EURO III.
Si dans la première course, James Toseland n'avait pas cherché l'affrontement total avec un Troy Bayliss hargneux et déterminé sur sa Ducati bien en peine depuis le début du championnat, il a tout donné dans cette deuxième manche.
Si Fabien Foret a confirmé sa pole position par une magistrale victoire, Sébastien Charpentier, lui, n'est pas parvenu à se maintenir sur le podium. Le français et sa Kawazaki ont réalisé un départ sage puis à la manière d'un Rossi des grands jours, ils se sont hissés irrésistiblement de la cinquième à la première place sans que personne n'y trouve à redire.
Petite sensation à l'entame des premiers tours de roues du SuperSport à Phillip Island, le remplaçant de l'infortuné William de Angelis, qui s'est fracturé le bras au Qatar, est apparu sous les traits d'un Gaulois bon teint, Matthieu Lagrive.
Première journée australienne enthousiasmante pour James Toseland, qui, pour ce deuxième rendez vous de la saison à Phillip Island, a signé un intimidant chrono reléguant son plus proche poursuivant au-delà de la demi-seconde.
La simulation course qui a suivi la séance de qualif de 40 minutes remportée par Rossi a donné lieu à un verdict intéressant qui a de quoi donner des frissons au « Doctor ». Pendant les 27 tours dévolus à cet exercice ô combien intéressant, il ressort que Pedrosa est d'une constance foudroyante, alors que Rossi, bien que résistant pendant la première partie de la simulation, finit par s'écrouler sur sa fin.
Marco Melandri est un pilote véloce mais au moral friable. Lorsque tout va bien, il est capable du meilleur, dont il s'enorgueillit. Lorsqu'un grain de sable fait émerger le doute, il s'enferme et ne manque jamais d'égratigner les autres.
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