Avec tant de cuir et de regards incandescents rehaussés par quelques clous qui faisaient fureur au siècle dernier, on s'attendait à voir une Harley-Davidson. Mais la marque finalement désignée comme support de cette démarche esthétique recueille ici tout le fruit de son long travail d'acculturation, de sa renaissance des cendres jusqu'à la résurgence de son idée identitaire.
Cuir, été et vintage tel est le cocktail que propose Triumph pour cet été. Avec une empreinte d'antan qui fait toujours autant recette le Raven vous propose un flash-back dans les années 70. Pour ce faire on notera le cuir vieilli plutôt bien réalisé donnant réellement l'impression d'avoir été stocké durant toutes ces années.
Chez Triumph aussi les avantages clients fleurissent. Réglées comme du papier à musique les promos de printemps feront les beaux jours de ceux qui veulent rouler en anglaise. Jusqu'au 30 juin 2013 Triumph propose des ristournes pouvant flirter avec les 1 000 euros d'accesssoires offerts (avantage client de 990 euros pour l'achat d'une Sprint GT)*.
Si vous vous baladez régulièrement sur la toile, vous les avez forcément déjà croisés. Ernie Vigil pilote Freestyler pour Triumph et son inséparable comparse Nick Apex avaient entre autres participé à la superbe Motorcycle vs. Car Drift Battle 2 (sponso' par Icon) qui mettait en scène 2 motards poursuivis par une voiture de police.
Avec le recul, on ne remerciera jamais assez Yamaha d'avoir eu au siècle dernier une fiévreuse décennie qui a lancé sur le marché de la moto des modèles dont la philosophie perdure. Même si ce sont d'autres blasons qui se l'ont appropriée.
Au coup de crayon racing jusqu'au bout des ouilles, la nouvelle Triumph Street Triple R respire la sportivité, à l'exception de son échappement d'origine, trop sage… pourtant les ingénieurs de Hinckley avaient planché sur la question abandonnant la double version haute de l'ancien millésime.
Si, dans sa filmographie récente, l'acteur Tom Cruise roule avec une BMW lorsqu'il s'agit de prendre un volant, c'est avec une Triumph qu'il apparaît au moment où il faut empoigner un guidon. Le temps d'un Maverick (c'était bien avant que Vinales ne soit né) défiant un zinc avec une Kawasaki est loin.
Triumph ne se contentera pas de nous présenter en ce mois de mars une Bonneville rouge de satisfaction d'exhiber une nouvelle édition spéciale et limitée de son clan réputé. L'usine d'Hinckley, en effet, semble avoir pris au pied de la lettre de principe de l'éclosion printanière puisque avant le 1er mai, il sera possible de chevaucher un opus tout aussi exclusif du martial roadster Speed Triple.
La Bonneville pour Triumph, c'est le cap à travers les âges, les tendances, le point d'appui incontournable au reste d'une famille qui lui doit sans doute l'ADN de la marque. Ce n'est pas pour rien qu'elle a été choisie comme pierre angulaire de la célébration des 110 ans du blason.
Les voyages officiels se succèdent dans une Inde ou chacun pressent une belle opportunité économique dans ce pays émergent à la taille d'un continent. La France est passée et la Grande Bretagne se prépare à y aller.
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