Voilà des vertus cardinales qui lui manquaient peut être jusque là pour prendre définitivement le pouvoir en Moto GP. Jorge Lorenzo assure qu'il les a acquises cette saison et au regard de sa démonstration dans la Sarthe à l'occasion du Grand Prix de France, on aurait tendance à lui porter crédit.
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L'excuse de la leçon reçue au Mans aurait pu être toute trouvée. Mais ce n'est pas le genre de la maison et pour expliquer sa défaite dans cette campagne de France face au Conquistador Lorenzo, il a simplement reconnu la domination de ce dernier et sa faculté à avoir trouvé les meilleurs réglages sur sa M1.
A-t-on assisté au Mans à une véritable passation de pouvoir ? A bien regarder le début de cette saison du Moto GP, on peut légitimement se demander si le véritable homme fort de cette campagne 2010 n'est pas tout simplement Jorge Lorenzo. Revenu du ventre mou du classement il nous avait jusque là époustouflé par des fins de course ébouriffantes.
Il n'y a rien eu à faire contre un Jorge Lorenzo maître de son sujet dans une Sarthe surchauffée. Valentino Rossi a dû se rendre à l'évidence, son équipier a donné la leçon, une fois qu'il a décidé de lui prendre les commandes de la course quasiment la mi-parcours sifflé.
Mais hélas, ça ne l'a pas fait. Pour leur Grand Prix à la maison , les gars de Tech3 n'ont pas connu la fortune en ce second jour au Mans. C'est d'abord Ben Spies qui s'est fait une frayeur dès l'entame de la session matinale, terminée prématurément à cause d'une vilaine chute froissant le pied gauche, mais aussi et surtout bâclant une heure d'essai qui aurait été bien utile pour un Texan découvrant la Sarthe.
Manquer la position de pointe pour 54 millièmes n'est pas le genre de scénario qui le fait bondir de joie, mais demain, en course, il aura à cœur de combler cet écart pour s'installer dans sa position favorite, la première. Mais cette fois, il n'a pas l'intention d'attendre les dix derniers tours pour plier l'affaire.
Sa première position de pointe de l'année tombe à point nommé après un Grand Prix d'Espagne passé à chercher ses réglages. Tandis que son équipier Lorenzo prenait les commandes de la course avec la manière et par ce biais, la tête du championnat.
Valentino Rossi sous le soleil du Mans s'est fait une joie de signer une éclatante cinquante neuvième position de pointe de carrière en Grand Prix, devant un Jorge Lorenzo rejeté dans l'ombre pour une simple poignée de dixièmes.
Les troupes Tech3 sont chez elles et le Grand Prix de France est également celui de leur investisseur titre. Pas question donc de faire de la figuration et en ce premier jour au Bugatti, le duo texan d'Hervé Poncharal a fait dans le tir groupé en haut de la feuille des temps.
Son troisième temps n'est pas en soi une déception pour le leader du Championnat du Monde. D'autant plus que Jorge Lorenzo n'a pas eu une séance facile, puisque sa moto a connu quelques soucis techniques qui l'ont amené à jongler avec deux machines.
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