Voici comment perdre un titre en trois temps. L'Australien Kevin Curtain est arrivé à Magny Cours avec toutes les meilleures cartes en main pour rafler un titre de Champion du Monde au goût de consécration d'une carrière opiniâtre. A quarante ans, l'Australien n'a qu'à terminer au pire huitième pour cueillir les lauriers du succès suprême.
Le plateau du mondial Supersport se dessine et il apparaît déjà que les couleurs françaises y seront particulièrement bien représentées. Avec Charpentier en Champion du Monde qui remettra son titre en jeu toujours avec Ten Kate, avec un retour de Foret, champion en 2002 de la catégorie, qui retentera l'aventure avec Kawasaki, et après l'officialisation de Tiberio sur une Honda CBR 600 RR, voici que Sébastien Gimbert débarque à son tour.
Depuis la signature de Biaggi dont le corollaire devrait être la confirmation du favori d'Hamamatsu, Kagayama, il n'y a plus de place de libre chez Suzuki Alstare. Si bien que le Champion du Monde 2005 du Superbike, actuellement pâle sixième de ce même championnat, se doit d'aller chercher refuge ailleurs pour l'année prochaine.
Diminué par des blessures aux poignets, Haga n'avait pu donner sa pleine mesure lors de la dernière manche d'Imola. Pour laisser filer Toseland et se faire chiper la place symbolique de vice-champion de Bayliss. Ce week-end, dans la Nièvre, le sociétaire de l'écurie Yamaha semble bien être animé par les intentions de récupérer son bien.
Sylvain Guintoli est, avec Randy de Puniet, l'un de nos espoirs les mieux avancés pour faire flotter au vent le drapeau des pilotes tricolores dans les paddocks des Grand Prix. Même si la concurrence est rude et que les circonstances ne sont pas vraiment favorables, les deux Français poursuivent leur chemin.
Je tiens d'abord à remercier notre source pour avoir eu la bonne idée de diffuser photos de la nouvelle version 2007 de la Yamaha R1. Les coloris seraient apparemment ceux des Etats-Unis, mais cela laisse à parier qu'on aura les mêmes, connaissant les couleurs standard de la moto en France.
Il sait que le circuit ne lui réussit que rarement et reconnaît que sa Yamaha n'y a jamais été à l'aise. Par ailleurs, il va devoir affronter une meute de Honda plus affamée qu'à l'accoutumée, car jouant à domicile l'image du blason soucieux de démontrer sa suprématie nationale.
Voici une idée de ce que sera l'année prochaine le concert donné par le plateau Moto GP. Du plus strident, au plus rageur, voilà les échantillons sonores des nouveaux bouilleurs cubant 800 cm3 offerts par les diapasons et la mécanique de Borgo Panigale.
Le Grand Prix de Malaisie de Moto GP a bien tenu toutes ses promesses. Les pilotes du plateau ont offert un spectacle magnifique sur le tracé de Sepang. Tout ça, grâce à un trio d'authentiques champions jouant un scénario de tout premier ordre : un duo transalpin s'arsouillant tant et plus pour la victoire, sous les yeux d'un ibère au courage fantastique puisque diminué par une blessure pour le moins douloureuse.
Le sociétaire du team Yamaha Allemagne ne s'est pas fait prier pour satisfaire ses employeurs en confirmant qu'il est bien le pilote du moment de la discipline sur le circuit du Lausitz. Déjà, hier, il avait dominé les débats, et, aujourd'hui, il a enfoncé le clou en signant un chrono de 1'41 006 de toute beauté, à comparer à celui de son dauphin, Kenan Sofuoglu qui n'a pu faire mieux qu'1'41 402.
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