Mitsubishi : une perte de 1,2 milliard d'euros
Ce sont les premières conséquences du scandale des manipulations de données pour mieux embellir les performances énergétiques de certains modèles. Mitsubishi est entré dans la tourmente depuis le 20 avril dernier, date des révélations faites sur quatre modèles de ses mini-véhicules, dont deux fabriqués pour son partenaire Nissan. Un compatriote qui vole depuis à son secours.
On rappellera en effet que Nissan va injecter des fonds pour prendre 34 % de son capital de Mitsubishi. Une intention cependant soumise à condition : celle que le scandale ne prenne pas des proportions incommensurables, du genre à discréditer totalement la marque. De fait, les conséquences chiffrées de l'événement sont regardées de près.
Les premières annonces arrivent et il ressort d’abord que le constructeur automobile japonais déplore ses premières pertes depuis huit ans. Cette perte sera de 1,2 milliard d’euros pour l’exercice 2016-2017. De même, Mitsubishi Motors a indiqué qu'il s'apprêtait à enregistrer une charge exceptionnelle d'au moins 420 millions d'euros pour dédommager les acheteurs japonais de véhicules dont les performances ont été viciées.
Il faudra enfin ajouter les indemnités à verser à Nissan ainsi que le coût de la suspension de la production des modèles de mini-voitures touchées par le scandale. Le groupe espère reprendre cependant leur commercialisation début juillet, une ambition affichée par le PDG de Mitsubishi Motors, Osamu Masuko.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération