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Alfa Romeo 75
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75 2.0 TWIN SPARK (1988)
Par Benoit A. le 12/06/2023
Alfa 75 2.0 twin spark achetée neuve Février 1988, gardée 10 ans. Attiré par les deux bougies par cylindre, et pas déçu du tout. On a le double arbre légendaire de chez Alfa, que le double allumage rend extrêmement sûr : l'usure est quasiment nulle ! Oui, usure nulle : la combustion totale dans le cylindre évite l'usure du moteur, et le double arbre entraîné par chaîne est parfait ; usure très faible aussi des pneus AR. Le comportement routier est excellent, la boîte sur le pont AR assure une tenue de route et une agilité superbes, les 5 vitesses sont bien étagées. Le double allumage très bien conçu permet des rétrogradages et des coups de frein moteur éblouissants même à très haut régime, qui n'abîment pas du tout le bloc moteur. Le double allumage donne une grande souplesse : 50 km/h en 5ème sans vibration, aussi bien que 6500 tours/mn en 3ème ou 4ème pour se lancer. La mienne avait le toit ouvrant électrique d'origine, les commandes étaient au plafond avec celles des vitres, je ne comprends pas les gens qui critiquent cette disposition, moi j'aimais bien, et le frein à main aussi. Le freinage (pas d'ABS en série à l'époque) était très bon, comme sur toutes les Alfa depuis les années 1960. Les bulles sur les vitres AV sont super : on peut entr'ouvrir pour avoir de l'air sans que ça gêne, même et surtout quand il pleut pour éviter la buée. Un bémol est dû au fait que la 2.0 TS occupait une place intermédiaire dans la gamme 75 : il y avait l'équipement ordinaire (1.6, 1.8, 2 litres carbu) et l'équipement top (versions "america" 1.8 turbo et 3 litres). La 2.0 TS avait les sièges de forme "ordinaire" mais revêtus du tissu "top", le capot bombé et les jupes latérales "top" mais les boucliers "ordinaire", le volant et le pommeau en plastique "ordinaire" mais le différentiel autoblocant "top", etc. Les vrais défauts sont l'extrême fragilité du collecteur d'échappement, et l'encore plus grande vulnérabilité du pot d'échappement central. C'était l'automobile d'une autre époque, mais j'en garde un très beau souvenir.
75 1.8 IE (1991)
Par §wol476Fy le 19/10/2017
Un design original qui réussit en 1987 à moderniser une base de Giulietta (les portes sont reprises) grâce à une ligne en coin taillée à la serpe, avec un cul immense et carré. On adore ou on déteste, mais le coffre est spacieux. Le restiling de 1990 accentue encore le coté pointu de la carrosserie, avec un becquet en plastique qui ceinture toute la caisse et une calandre très réussie. Des détails vintage amusants comme l'alfa romeo control, ou les bulles en plastique qui entourent les vitres avant. L'intérêt principal de la voiture, c'est son moteur enthousiasmant. Juste 122 CV, mais 122 CV totalement enragés dans une caisse très légère. Un moteur à l'ancienne (le mythique bialbero) qui adore prendre des tours, qui ne demande que le conducteur appuie encore un peu plus fort sur l’accélérateur et fasse vrombir la machine. L'autoroute est son terrain de prédilection. Inversement, en ville, la voiture peut apparaître pataude, voire poussive. L'absence de direction assistée est de plus un calvaire à basse vitesse, mais on "sent" particulièrement bien la route après. L'électronique est poétique, la finition intérieure biodégradable, par contre cette Alfa post 1990 ne rouille pas tant que cela (un peu quand même, attention, notamment au niveau des roues arrières, et dans le coffre). A conduire, c'est une propulsion pure et dure, ce qui fait qu'elle est un pour certains un collector. Très sure sur le sec, moins sur le mouillé. A titre personnel, je ne crois pas encore totalement la maîtriser. C'est une voiture de pilote, il faut rester humble et apprendre à dompter la machine. L'impression doit être encore plus vrai pour la version turbo ! Deux ans après son achat, pas de problème de fiabilité mécanique : le bialbero, c'est du solide. Attention au freins arrière qui peuvent se gripper facilement. Pour l'instant abordable dans ces versions populaires (les V6 et turbo se sont déjà envolées). On peut en trouver en bon état pour quelques milliers d'euros, c'est encore cadeau. En Italie, elle est déjà inabordable.
75 1.6 IE (1991)
Par minos 2708 le 07/02/2013
voila certainement une des dernieres "vraie alfa " moteur puissant , propultion , consommation pouvant etre tres elevee, bien equipee, assez bon marche, et ergonomie farfelue !(leve vitre electrique au plafond )le moteur est creux a bas regime , certes mais passe 4000 tours le bruit alfa .... hummm !voiture attachante malgre tout plein de defaut (circuit electrique capricieux )la tenue de route euh disons que alfa a eu raison de passer a la traction (plus simple a conduire ) une voiture qui passe du sous virage au survirage le temps de dire bonjour ... ca peut laisser des souvenirs et de belles peurs ... mais quand la "bete " est domptee" tres valorisant les notes seront d'apres ce qu'il se faisait en 90...