Ma première Alfa Roméo, mais déjà le 3e Stelvio, un 280, un Quadrifoglio et re-280.
Aucun problème rencontré malgré la réputation qui colle à la marque.
Des défauts oui, elle en a. Des aides à la conduite invasives, des essuies glaces et étrangement conçus (impossible de les lever du pare brise sans risquer de les casser ou de rayer la carrosserie) , un rayon de braquage ridicule, un toit ouvrant réservé à la ville ou à basse vitesse, un régulateur de vitesse insupportable, des feux de route capricieux (la moindre lueur coupe les pleins phares).
Sinon, c'est du bonheur, un plaisir de conduite inégalé, même le Macan ne rivalise pas. C'est là que réside tout son atout, à son volant on a pas l'impression de conduire un gros SUV. La boîte de vitesses, et ses palettes au volant, est d'une rapidité incroyable et permet des départ arrêtés et des dépassements canons !
Si le moteur est très, trop, discret à bas régime, il devient rageur dans les tours et silencieux aux vitesses autorisées sur nos autoroutes.
Le confort est plutôt bon pour un SUV qui se veut tout de même sportif. L'amortissement, sans suspension pilotée, est un peu ferme mais ne vous renvoie pas tout dans le dos comme peut le faire un BMW.
Sur les routes sinueuses le roulis reste contenu pour le bonheur des passagers.
L'assemblage est de qualité, aucun rossignol à déplorer ou de plastique qui vous reste dans la main.
Si le GPS multimedia peut paraître un peu daté par sa présentation, il est toutefois pratique à l'usage et accepte l'Android Auto ce qui est un bon point.
Le look, qui reste l'avis de chacun, personnellement j'adore. Beaucoup de codes liés à l'histoire de la marque, on a la sensation de conduire un véhicule avec une véritable identité.
Par rapport au Quadrifoglio, le 280 est vraiment plus polyvalent pour un vehicule de tous les jours.
Si l'on garde le pied léger, la consommation reste très raisonnable pour un vehicule de près de 300ch.
L'agrément qu'il distille fait que je lui pardonne volontiers ses quelques défauts (de jeunesse ?).