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Avis Chrysler Sebring

Sebring 2.0 LX (2001)

Par §Gwe504Co le 29/02/2020

Etonnant qu'une telle auto ait si boudée par les acheteurs français, car cette décapotable américaine possède de nombreuses qualités objectives, en plus de son look très flatteur qui ne prend pas une ride.C'est une 3ème main, elle est sortie de son usine de Detroit (USA) en 2001 et je la possède depuis juin 2009. La fiabilité est exemplaire: pour résumer, j'ai eu besoin d'une dépanneuse 3 fois... et c'était toujours de ma faute (mon côté Mister Bean): 1) bielle coulée parce que j'avais mal serré un filtre à huile, trop pressé de finir un soir de Noël (ce qui permet de savoir que ce bloc américain ECC DOHC 16v 2.0i peut faire 30km d'autoroute à belle allure sans une seule goutte d'huile avant de lâcher, ce qui est tout de même... cruel de ma part certes, mais surtout invraisemblable de robustesse), 2) une batterie tuée par le fait d'avoir laissé mon coffre mal fermé tout une nuit, et enfin 3) la bourde classique de la clé de voiture enfermée dans le coffre... Depuis ses 89000km (lors de mon achat) jusqu'à aujourd'hui (226000km), cette voiture ne m'a jamais laissé en rade de son fait. Elle m'a juste contraint une fois à faire un détour d'urgence par un garage car une biellette du câble de levier de vitesses avait sauté: c'est la seule pièce mécanique présentant une faiblesse sur cette auto, à part peut-être les rotules de direction et de suspensions qui fatiguent un peu plus vite que la moyenne, mais c'est tout. D'ailleurs le problème de câble de boîte s'est reproduit récemment et, en m'enhardissant sous le capot cette fois au lieu d'aller au garage tout apeuré, j'ai enfin compris qu'il n'était pas nécessaire de dépenser 250€ de câble quand cela arrive, mais de simplement poser une meilleure fixation (faite maison avec un collier de serrage à 10 centimes...) sur cette biellette... et depuis, plus de problème.Je fais 85km d'autoroute par jour, et ça tombe bien, cette Sebring ne paraît très confortable que sur ce type de voie, si l'on fait abstraction des bruits d'air trop présents à partir de 120km/h (même recapoté). La caisse manque trop de rigidité et fait réagir l'amortissement de façon inverse à ce qu'on souhaite: mou façon "tapis volant" quand on le voudrait ferme, et très vibrant sur chaussée dégradée. Cela n'empêche pas la direction d'être douce et précise, ni le comportement routier de s'avérer vraiment sain et sûr, même sur le mouillé. La sellerie cuir, bien qu'elle manque de maintien, est agréable et confortable. US oblige, les équipements de série sont légion et avaient de quoi faire pâlir beaucoup d'Européennes à l'époque: sièges réglables électriquement, régulateur de vitesse, deux airbags frontaux, rétros électriques, clim et vitres électriques bien sûr, condamnation centralisée, capote électrique, changeur 4 CD et un petit ordinateur de bord basique, indiquant notamment la conso en temps réel et la température extérieure.Elle consomme en moyenne 8,5l aux 100km, un peu plus de 9 depuis que je m'essaie à un mélange 50-50 de sans plomb et d'éthanol E85, un cocktail très bien supporté depuis quelques milliers de kilomètres par cette auto postérieure au millésime 2001 (j'éviterais d'essayer sur un modèle plus ancien): aucun changement particulier, hormis le fait que les 141ch s'expriment légèrement mieux, et le prix moyen du litre qui tombe à 1,1€ environ au lieu des 1,45€ habituels, voilà qui ne me fait pas regretter les diesels, car cette américaine essence devient désormais plus économique qu'une Golf TDI ou Yaris D-4D... Jackpot.Cette Chrysler ne vaut plus rien sur le marché de l'occasion, surtout avec un tel kilométrage. Mais lorsque vous réalisez que le marché serait incapable de comprendre tous les avantages que vous trouvez à votre auto, aussi bien côté style que côté porte-monnaie, ça veut dire en général qu'il faut absolument... la garder!