J’ai été possesseur d’une Twingo Base 1.2 8v 55 ch 5 cv bleu violette.
Design extérieur:
La Twingo, à sa sortie en 1993 a été une réelle révolution ! vraiment ! le design était recherché, sympa, assumé et osé ! il n’y a pas besoin de s’étaler sur le sujet, si on la compare à n’importe quelle concurrente de l’époque, c’est LA voiture qui a la meilleure bouille, la meilleure cote affective ! pour moi, ne serait-ce qu’esthétiquement, je comprends son succès ! Bravo à l’équipe de design de l’époque car aujourd’hui, cette auto n’a pas pris une ride.
Ambiance intérieure:
La première chose qui frappe quand on entre dans une Twingo la première fois, c’est le volume habitable, tout simplement hallucinant pour une si petite voiture !
De la place il y en a pour tout le monde dans une Twingo ! la planche de bord est très futuriste avec son compteur central et toutes ces rondeurs accueillantes ! la couleur est omniprésente, avec des sièges bleus à motifs multicolores, des aérateurs et boutons verts pastels, le bouton champigon des feux de détresse bien rougeoyant, et la carrosserie peinte au niveau des portes ! cette voiture est un véritable antidépresseur !
Des rangements, oui, il y a la piste d’envol à tout, côté conducteur comme côté passager, juste au-dessus des aérateurs latéraux… donc l’été quand on ouvre les fenêtres et qu’on prend un virage, tout s’envole !
Il y a la boite à gants sans porte, les contreportes…
A l’arrière on trouve la banquette coulissante qui permet soit à deux adultes de s’installer confortablement avec plus d’Espace que dans une Safrane, soit de disposer d’un vrai coffre ! cet équipement n’a rien d’un gadget et aura surement été l’une des clefs du succès de cette auto !
Pour résumer, la Twingo est plus que fidèle au slogan Renault de l’époque, c’est « LA » voiture à vivre par excellence !
Equipement:
Minimaliste dans sa version de base, ma Twingo avait de série :
4 roues
1 volant,
2 grandes portes
1 coffre…
Non, plus sérieusement…
Rétroviseur intérieur jour/nuit
4 enjolivers de roues
Prédisposition Radio + 2 HP
Banquette arrière coulissante et rabattable
Essuie-glace arrière
Rétroviseurs extérieurs réglables de l’intérieur.
En option j’avais l’autoradio K7 2x 6 watts… et c’est tout !
Donc autant le dire tout de suite, les équipements de luxe, de confort et de sécurité n’étaient pas au programme sur la version de base
Donc pas de direction assistée
Pas de condamnation centralisée
Pas de vitres électriques, d’ABS, d’airbags, de clim…
Moteur/boite de vitesses : le bon vieux moteur Cléon 1.2 55 ch boite manuelle 5 rapports était, à l’époque, le seul moteur de la Twingo. Si sa sonorité allait parfaitement avec son look sympathique, les performances étaient-elles, à la hauteur de l’équipement, donc minimalistes…
Les relances sont moles, les accélérations pas meilleures et le moins qu’on puisse dire, c’est que sa vocation citadine n’a rien d’étonnant puisque s’aventurer hors des villes devient alors une aventure ! l’autoroute à 130 km/h, c’est plus un objectif à atteindre dans les cotes qu’une réalité !
La boite de vitesses permet d’atteindre la vitesse folle de 150 km/h en 4ème et de faire baisser la consommation en 5ème. Au moins elle ne consomme pas trop puisqu’en roulant normalement, on tourne en dessous de 6L/100kms.
Comportement routier :
Comme je le disais plus haut, la Twingo est une vraie citadine… son comportement routier n’a donc « rien d’une grande » et la tenue de route peut être qualifiée de préhystérique, surtout sur sol mouillé ! la prise de roulis est importante, les petits pneus en 155 13 pouces ne peuvent pas faire mieux que ce pourquoi ils ont été prévus, c'est-à-dire prévenir très tôt qu’on est pas loin de se foutre en l’air… il faut donc redoubler d’attention sur chaussée dégradée, mouillée, gelée, enneigée… pour ne pas se faire peur. De plus, c’est une voiture qui a le train arrière un peu joueur et qui n’hésite pas à le faire savoir.
Vous l’aurez compris, pour apprendre à piloter c’est l’arme ultime !
Cout à l’achat:
La Twingo jouit d’une cote affective élevée, et il est donc difficile d’en dénicher une en très bon état, non vandalisée, entretenue et peu kilométrée pour un budget similaire à celui d’une concurrente moins sympa ! une Twingo, ça se paie ! il faut donc mettre la main au portemonnaie pour en trouver une belle. Alors pour peu qu’on en cherche une avec une couleur flashe, le toit ouvrant en toile et la clim, bon courage ! par contre, coté revente, évidement ça jouera en votre faveur ! j’ai acheté la mienne 1750€ à 160000 kms, et je l’ai revendue 1100€ à 199000 kms… donc je n’ai pas perdu grand-chose !
Cout d’entretien :
Jouer à l’apprenti mécanicien sur une telle auto est vraiment plaisant, déjà parce qu’en général, c’est une voiture bien conçue et facile à entretenir, mais aussi parce que les pièces détachées ne coutent pas chères ! en plus, il n’y a pas de courroie de distribution à changer car c’est une chaine !
Fiabilité : les points à surveiller sur une Twingo sont : les ressorts d’amortisseurs avant qui peuvent casser, la pompe à eau qui peut fuir, la trappe à essence qui ne ferme pas bien et l’échappement qui se corrode assez rapidement juste au niveau du raccord de silencieux final. Le reste est pour ainsi dire quasiment indestructible !
Bilan: si c’était à refaire, et bien c’est ce que j’ai fait, mais j’ai préféré reprendre une version restylée avec le 1.2 16v 75 ch, bien plus polyvalent, nerveux et sobre, un châssis revu en profondeur et quelques équipements supplémentaires pour un confort et une sécurité accrus.