Subariste convaincu depuis 2010, je vous livre aujourd’hui mes impressions concernant mon XV 2.0i Premium BVM6.
Je fais partie de ceux qui sont venus chez Subaru via le boxer diesel et je n’ai eu aucun soucis avec cette motorisation (2 Impreza + 1 XV successifs).
A condition d’en faire un usage routier (peu de ville, peu de petits parcours, pas trop d’autoroute à régime constant…), ce bloc mazout fiabilisé à partir de 2009-2010 ne pose pas plus de problème qu’un autre.
C’est incontestablement l’un des meilleurs diesels du marché (pas de vibration, aime monter dans les tours, 350 Nm de couple, une conso inférieure à 7.5 l/100 même en cravachant).
Puis vint la norme EURO 6 : plus gros FAP, 2 vannes EGR !!! et tout ça pour rentrer dans les clous de la législation. La norme EURO 6 est un non-sens mécanique.
Donc retour à l’essence « old school » avec ce 2.0i : pas de down-sizing, pas de turbo, pas de prise de tête concernant l’usage (petits trajets, qualité du carburant etc…), un réservoir de 60 litres, une boîte manuelle pour ceux qui veulent conduire et un vrai frein à main.
Après 4 000 kms parcourus et un rodage méticuleux, je peux aujourd’hui affirmer que les 150 ch sont bel et bien disponibles en cas de besoin.
Evidemment, il faut davantage anticiper comparé à un diesel de puissance équivalente (196 Nm vs 350 Nm). Disons que les relances sont efficaces en 3ième ou 4ième et que l’on peut pousser jusqu’à 5 000 tr/min sans problème en usage courant. Les 5ième et 6ièmerapports sont là pour faire baisser la conso.
Sur les petites routes de montagnes que j’emprunte quotidiennement, je roule en 3ième dans les montées et à condition de rester au-delà de 3000 tr, le XV essence suit sans problème le XV diesel.
Le manque de couple me gêne davantage sur nationale où on ne peut pas rouler au régulateur en permanence. Bref, il faut réapprendre à conduire et c’est très bien comme cela.
Niveau motricité : zéro différence avec mes précédentes Sub. Avec 4 thermogommes, je suis le roi de la montagne en hiver sur la neige.
Pour la finition intérieure, c’est en net progrès depuis la fin de l’Impreza 3. Le XV restylé inaugure les éléments suivants : quelques chromes extérieurs, de nouvelles jantes, nouveaux feux arrière, becquet de toit, des surpiqures orange dans l’habitacle, un nouveau volant, une trappe coulissante entre les sièges avant, de nouvelles infos entre les compteurs (compteur de vitesse numérique et plus de l'analogique) et le système Starlink...
Le XV 2.0i est un très bon outil que l’on peut espérer garder très longtemps et rouler 365 j/an quelque soit le temps.
Pas pour le drift, pas pour la frime, pas pour la ville et pourtant, il parait que le taux de renouvellement de Subaru sur notre micro-marché français dépasse les 80 %...
CQFD !