Mondial de Paris 2016 - Hyundai Ioniq : la Prius coréenne
Elle a déjà été vue au salon de Genève, et même déjà essayée par nos soins, mais elle fera au Mondial de Paris sa première apparition officielle sur le sol hexagonal. Qui ? Le pire cauchemar de la Toyota Prius, sa première concurrente faciale : la Hyundai Ioniq.
La Toyota Prius fait son petit bonhomme de chemin toute seule tranquillement depuis des lustres, les Honda Insight ou Civic IMA ayant été presque transparentes face à elle. Mais là, on est dans du plus sérieux, et avec la grosse machine de Hyundai derrière, qui souhaite bien souffler des parts de marché à Toyota, dans un environnement devenu bien plus mature et accueillant pour les véhicules hybrides.
Et la Ioniq débarque avec de sérieux arguments. C'est ça quand on décide de calquer ses prestations sur celles de la cible désignée. Ainsi, gabarit équivalent, volume de coffre identique à 14 litres près (443 litres), habitabilité comparable, équipement globalement identique possible, rien ne les distingue dans l'ensemble. Par contre, l'esthétique est plus consensuelle, c'est incontestable. Est-ce que cela permettra pour autant de vendre plus ? Seuls les chiffres de vente dans un an pourront répondre à cette interrogation. L'habitacle, quant à lui, est moins futuriste, plus classique, avec tout ce qu'il faut là où il faut. Rien d'original donc, mais les matériaux employés et surtout la qualité des assemblages impressionnent positivement.
Ce qui est certain c'est que le groupe motopropulseur hybride de la Ioniq est plus puissant que celui de sa rivale, avec 141 ch cumulés contre 122. Ce qui pour autant ne la rend pas plus véloce. Les 0 à 100 km/h est abattu en 10,8 s contre 10,6 pour la japonaise. La coréenne se rattrape avec un agrément de conduite meilleur, grâce à sa transmission. Une boîte manuelle pilotée de type DSG qui mouline un peu moins que la CVT de la Prius. Mais qui induit une consommation supérieure de 0,3 litre en mixte (3,4 l/100 km contre 3,1, officiellement). Le comportement, rassurant dans les deux cas, et un peu plus ludique avec la japonaise.
Vous l'aurez compris, impossible de ne pas comparer la Ioniq à la Prius. La "petite nouvelle", fraîchement débarquée, pourra-t-elle la faire à l'envers à la très établie référence ? Ses 5 ans de garantie kilométrage illimité pourraient l'y aider, son esthétique moins torturée aussi. En tout cas, c'est une alternative tout à fait crédible, d'autant que, dernier argument massue, le prix sera environ 5 000 € moins élevé ! De quoi faire réfléchir sérieusement. Elle existera en hybride donc, mais aussi en version hybride rechargeable et en tout électrique.
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