Moto GP - Capirossi: Quitter la galère Suzuki est devenu sa priorité
Le divorce semble déjà consommé au sein des bleus de Suzuki. Une couleur, qui, décidément, est comme frappée de malédiction dans le monde sportif. Lors du Grand Prix de Grande Bretagne, le calvaire et le chemin de croix qu'a de nouveau subi le vétéran Loris Capirossi ont sans doute été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Engluer au fond du classement, Capi a aussi peu apprécié les commentaires de son boss Paul Denning lors de la conférence de presse d'avant les hostilités, qui mettaient à une bonne place le niveau de ses pilotes dans la hiérarchie des soucis rencontrés par Hamamatsu dans le paddock de la Dorna.
Du coup, on a vu à Silverstone un Carlo Pernat particulièrement actif. Aux liens tissés avec Ducati Pramac se sont ajoutés des contacts avec LCR pour une seconde machine aux côtés de Randy, des évocations du bon vieux temps passé avec Gresini, mais aussi et surtout une visite chez Tech3. Hervé Poncharal a reconnu l'entrevue et le Français est à la recherche d'une solution de remplacement à un Colin Edwards qui va faire l'intérim de Valentino Rossi dès Barcelone.
Ceci dit, Capirex chez Tech3, c'est aussi un Loris dans les murs pour 2011. Ce qui posent de nombreuses questions, et d'abord celle-ci : Quid de Suzuki si Capirossi part en claquant la porte de la sorte ? Les deux parties sont liées par un contrat qui va devoir être cassé ce qui signifie indemnités. Que Tech3 n'a nullement les moyens d'honorer, tandis que l'on voit mal Yamaha défendre financièrement la cause.
Par ailleurs, côté image de l'affaire, le quatrième constructeur engagé parmi l'élite risque de payer les pots cassés, ce qui pourrait ouvrir une crise et créer l'excuse du départ. Une perspective qui fait frémir Carmelo Ezpeleta. Pour rappel, ce week-end, seulement quinze motos ont tourné le dimanche.
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