Moto GP - Etats-Unis: A Indianapolis ce n'est pas l'Amérique pour le respect et la sécurité des pilotes
L'image est tout aussi incroyable que révulsive. Voilà comment les commissaires américains ont évacué Hector Barbera de la piste après sa violente chute subie lors de la première séance libre du Grand Prix des Etats-Unis à Indianapolis. Sans la moindre précaution, ils ont saisi l'infortuné pilote espagnol comme un vulgaire sac pour le sortir d'une piste dont les activités avaient été, tout de même, arrêtées au drapeau rouge.
La position du pilote Pramac est d'autant plus insoutenable lorsque l'on sait qu'il lui a été diagnostiqué trois vertèbres dorsales fracturées. Fort heureusement, son bilan médical sorti, dans la soirée, s'est voulu rassurant en précisant qu'il était hors de danger, mais qu'il en aurait, au minimum, pour un mois de convalescence. Quand on pense qu'il revenait au combat seulement trois semaines après une double fracture tibia-péroné, on ne peut que s'incliner devant son courage et son abnégation.
Reste ce fait. On n'a donc décidément rien retenu des dramatiques épisodes de Marco Simoncelli et de Shoya Tomizawa. Une fois à terre, le pilote moto est balayé du bitume comme le reste de sa moto. Sur son lit de douleur, Hector Barbera n'a préféré faire aucun commentaire sur le sujet se contentant de dire que « piloter est ce qui me maintient en vie. » Oui, mais le terrible paradoxe et l'effroyable absurdité sont que c'est lorsqu'on lui porte secours qu'il risque de la perdre.
Moto GP - Etats-Unis: A Indianapolis ce n'est pas l'Amérique pour le respect et la sécurité des pilotes
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