Moto GP - Superbike: Bridgepoint vend et les retraités canadiens achètent
Mine de rien, ce n'est pas une petite partie qui s'est jouée dans les coulisse du Grand Prix d'Australie aujourd'hui. C'est même une mise de quelques 400 millions d'euros qui a été jouée pour faire main basse sur tout l'univers de la vitesse moto. Car à peine Bridgepoint a-t-il réussi à réunir tout ce beau monde sous le même toit avec la Dorna comme taulier qu'il a décidé de vendre au plus offrant. Etonnant vu de l'extérieur, si tôt et après avoir accompli un joli tour de force politique. Mais rien de plus normal en fait, de la part d'une enseigne dont la raison sociale est d'acheter, de rationaliser et de vendre sans état-d'âme avec de substantiels bénéfices dans un délai de trois à cinq ans.
Pour la vitesse moto, le délai a été à peine dépassé si l'on se souvient que Bridgepoint a acquis les droits du trigramme CVC qui avait été retoqué par la commission européenne en raison d'une position dominante trahie par ses intérêts dans la Formule 1. A l'époque, il a fallu débourser 500 millions d'euros pour avoir 71% des parts. A présent, 400 millions valent 39%. Cela vous laisse une marge d'appréciation de la plus value...
Maintenant qui a bourse déliée pour faire l'affaire ? On a le nom : Canada Pension Plan Investment Board. Soit un fond de pension de retraite canadien. Il paraît que ce serait un bien, ce type de structure cherchant à capitaliser son investissement sur le long terme. On irait donc vers une solide stabilité. Et le sport dans tout ça ? Une variable d'ajustement tout au plus, à l'image de la FIM depuis des lustres.
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