Nissan rappelle près de 50 000 Micra made in France

Si je vous dis "voiture japonaise fabriquée dans l’Hexagone", vous pensez immédiatement aux Toyota Yaris et Yaris Cross. Ces deux modèles ne sont pourtant pas les seuls qu’un constructeur du pays du soleil levant assemble dans notre pays. Toyota, encore, fait fabriquer sa gamme Proace dans l’usine Stellantis de Valenciennes, tandis que l’allié de Renault, Nissan, a eu recours à la main-d’œuvre de l’usine du Losange, située à Flins, dans les Yvelines, pour sa Micra de cinquième génération, dont la commercialisation a été stoppée il y a quelques mois.

C’est cette dernière qui nous intéresse ici et qui fait l’objet du rappel que Nissan référence R22D6. Celui-ci vise à optimiser le fonctionnement de la ceinture de sécurité du conducteur. En effet, sur les exemplaires sortis de chaîne entre le 5 décembre 2016 et le 5 octobre 2021, le constructeur a identifié un défaut de conception des rails du siège conducteur. En fonction de la position dans laquelle se trouve ce dernier, une fissuration de la glissière supérieure peut se produire. Des mouvements impromptus de l’assise peuvent alors être provoqués par ce problème ce qui, en cas de choc, pourrait empêcher les ancrages de la ceinture de sécurité de remplir totalement leur rôle.

Sur les 48 005 Micra concernées, les rails de fixation de ce siège doivent être remplacés par un nouveau modèle. La marque assure que l’immobilisation de ces autos, identifiables à leur type CE e9*2007/46*6454, ne durera pas plus de 45 minutes.