Nouveau Renault Scénic : en mode SUV électrique ! En direct du salon de Lyon 2023
Le Renault Scénic a choisi le salon de Lyon pour sa première apparition en France. La surprise risque bien d'être totale pour le public, car non seulement il abandonne son profil monospace pour un look SUV, mais il délaisse totalement les blocs thermiques au profit de moteurs électriques !
A sa sortie en 1996, le Scénic a fait l’effet d’une bombe est inventant le monospace compact. Un concept qui a connu un succès retentissant (5 millions d’exemplaires écoulés dans 20 pays) mais aujourd’hui tombé en désuétude : malgré un style modernisé, la quatrième génération apparue en 2016 a été littéralement éclipsée par les SUV, jugés plus sexy.
Ce tout nouvel opus fait donc sa révolution en adoptant un style aventurier davantage dans l’air du temps, avec notamment un capot à l’horizontale, une imposante calandre et de larges protections de carrosserie en plastique brut typiques d’un baroudeur, et y ajoute la nouvelle patte Renault avec notamment un regard frondeur, des feux de jours rappelant la Clio V restylée et des feux arrière débordant sur les ailes, entre autres.
Autre nouveauté et pas des moindres : le Scénic abandonne totalement les blocs thermiques au profit de moteurs électriques, dont la mouture 220 ch de la Mégane E-Tech avec laquelle il partage sa plateforme.
Spacieux, pas astucieux !
Question gabarit, le Scénic s’allonge de 7 cm par rapport à la version courte du précédent modèle, soit 4,47 m (dont 2,78 m au niveau de l’empattement), ce qui garantit un espace aux jambes supérieur, mais il s’abaisse parallèlement de 8 cm, soit 1,57 m sous la toise : si la découpe des portes arrière impose de baisser un peu la tête au moment de s’installer sur la banquette, la garde au toit demeure néanmoins suffisante pour des adultes. Par ailleurs, bien qu’elle soit un peu étroite, la place centrale est exploitable grâce au plancher parfaitement plat. On apprécie également le nouveau toit ouvrant panoramique qui s’occulte électroniquement par forte luminosité.
Autre bonne surprise et pas des moindres : le coffre, qui offre une belle capacité de 545 litres. Et si le seuil forme une marche importante, un double-fond réglable en hauteur permet de moins courber l’échine lors des chargements. Hélas, pas de compartiment à l’avant pour loger les câbles, ces derniers devront voisiner avec les bagages ou voyager dans le bac situé sous le plancher.
On regrettera également la disparition de toutes les astuces qui ont fait le succès des précédentes générations : pas de banquette coulissante aux dossiers inclinables donc, ni de tablettes aviations, le Scénic se veut incontestablement plus pragmatique que pratique.
À l’avant, on retrouve la planche de bord de la Mégane E-Tech caractérisée par une double dalle numérique en forme de L et composée de deux écrans de 12 pouces. Le système multimédia est toujours aussi rapide, fluide, lisible et agréable à utiliser.
Zéro émission et 620 km d’autonomie !
Le Scénic a donc fait le choix de mécaniques exclusivement 100 % électrique. Deux moutures seront proposées. En entrée de gamme, le SUV proposera ainsi un moteur de 170 ch et 280 Nm, alimenté par une batterie de 60 kWh garantissant une autonomie de plus de 420 km. Les gros rouleurs dotés d’un budget plus conséquent auront quant à eux accès au bloc de 220 ch et 300 Nm de la Mégane et à une grosse pile d’une capacité de 87 kWh, gage d’un rayon d’action supérieur à 620 km.
Côté recharge, les puissances tolérées sur les bornes d’autoroutes en courant continu restent toutefois modestes, avec 130 kW maxi pour la première version, 150 kW pour la seconde. Difficile donc, d’imaginer des ravitaillements de 10 à 80 % en moins de 40 minutes… En courant alternatif néanmoins, toutes les versions pourront accepter jusqu’à 22 kW, soit le maximum proposé sur les bornes publiques « lentes ».
Si aucun tarif n'est annoncé pour le moment, l'arrivée de ce nouveau Scénic en concession est prévue à la fin du premier semestre 2024.
L'instant Caradisiac : le salon rien que pour nous !
Se lever de bonne heure, ça a du bon ! Ainsi, nous avons pu nous incruster au salon de Lyon dès notre arrivée en ce début d'après-midi du mercredi, avant même l'ouverture au public. De quoi travailler dans d'excellentes conditions et profiter de chaque voiture. Qui ne rêverait pas de déambuler dans des allées totalement vides ?
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