Nouveautés électriques de Renault : suivez les annonces en direct sur Caradisiac
Florent Ferrière , mis à jour
Ce mercredi 30 juin, Luca de Meo donne une conférence pour détailler la stratégie du groupe sur le marché des voitures électriques.
Merci d'avoir suivi ce live
La 4L était une belle annonce pour terminer la conférence ! Merci de nous avoir suivi.
La 4L est de retour
C'est enfin officiel. En plus de la R5, Renault va faire revivre un autre modèle iconique, la 4L. Le nom du projet est 4ever ! > Plus d'infos.
10 modèles électriques d'ici 2025
Sur les 10, il y en aura 7 pour Renault. Le fer de lance sera la Mégane électrique, qui rejoindra les concessions début 2022. Il y aura aussi un SUV électrique sur la base CMF-EV. La R5 arrivera en 2024/2025. Trois Alpine électriques sont annoncées. La première Alpine électrique sera lancée en 2024.
L'objectif est de faire 90 % des ventes européennes en électrique en 2030.
De la valeur tout au long de la vie de la batterie
Renault développe la technologie Vehicle-to-grid : elle permet de renvoyer de l'énergie vers le réseau électrique à partir de la batterie de l'auto. C'est une idée appréciée des opérateurs de réseaux pour équilibrer la charge. Et cela peut rapporter au propriétaire du véhicule. Selon Renault, une voiture connectée 8 heures par jour pourrait générer une valeur susceptible d’atteindre 400 euros par an.
Il y a aussi la valeur de la batterie à la fin de la vie du véhicule. Elles ont encore 2/3 de leur capacité et peuvent être réemployées pour une seconde vie, par exemple devenir des stockages mobiles d'électricité.
Made in France
Renault se félicite de produire ses futurs modèles électriques en France. La création d'ElectriCity doit ainsi faire baisser les coûts pour rendre rentable la production d'une citadine électrique en France. La R5 sera assemblée à Douai, avec la MéganE.
400 km pour les modèles urbains
Les modèles urbains auront la base CMF-BEV, avec des autonomies jusqu'à 400 km. Par rapport à la Zoé, le coût de la base sera réduit d'un tiers. Renault joue sur les volumes de production, puisque cette base reprend tous les composants non électriques de la CMF-B, celle des Clio, Captur et Sandero ! Il y aura un moteur de 100 kW.
580 km d'autonomie pour les grands modèles
La CMF-EV proposera jusqu'à 580 km. Avec cette base, tous les éléments techniques sont logés dans le compartiment moteur. Le système de clim est aussi dans ce compartiment, ce qui permet d'avoir une planche de bord plus fine. De plus, le pack de batteries est le plus fin du marché. Il y a ainsi davantage de place dans l'habitacle.
Deux plateformes pour les électriques
La principale sera la CMF-EV, une plate-forme dédiée aux modèles 100 % électriques pour les véhicules C et D. Elle sera inaugurée chez Renault par la MéganE. Les modèles citadins auront la CMF-BEV, une adaptation de la plateforme de la Clio à l'électrique. Elle sera notamment utilisée par la R5.
Un inédit système tout-en-un
D'ici 2025/2026, Renault lancera un système motopropulseur tout en un, avec moteur, réducteur et électronique de puissance. De quoi gagner 45 % du volume total et réduire le coût de 30 %.
Baisser le prix du moteur électrique
Entre la Zoé et la future MéganE, le coût du moteur a été baissé de 20 %. Renault a été le premier constructeur à développer son propre moteur électrique, sans terres rares (sans aimants permanents) et basé sur la technologie des machines synchrones à rotor bobiné et son propre réducteur, ce qui lui permet d'avoir de l'avance sur la concurrence.
Il annonce qu'il va intégrer progressivement de nouvelles améliorations technologiques à partir de 2024 sur son moteur synchrone à rotor bobiné : stator hairpin, glued motor stack, arbre creux et rotor sans balais. De quoi encore réduire les coûts et améliorer l'efficacité.
L'électrique bientôt moins cher que le thermique
Gilles Le Borgne, patron de l'ingénierie de Renault, prend la parole, avec une promesse : être le premier groupe à faire croiser les courbes entre le thermique et l'électrique, et ce malgré la baisse des aides de l'Etat. Pour cela, la marque compte sur la hausse progressive des volumes de production.
Il indique que Renault travaille déjà sur la batterie "solide".
Une usine géante de batterie à Douai
Renault s'est associé à l'entreprise chinoise Envision, qui va implanter une usine de batteries à Douai. La production commencera en 2024.
> Tout savoir sur l'usine géante de batteries pour Renault
Une technologie de batterie qui s'adapte au modèle
Les futurs lancements de véhicules électriques du groupe auront des batteries avec une chimie NMC (Nickel, Manganèse et Cobalt) et une architecture de cellule unifiée. Selon Renault, ce choix de chimie offre un ratio très compétitif en coût au kilomètre, avec jusqu'à 20% d'autonomie en plus par rapport aux autres solutions chimiques et une bien meilleure performance de recyclage.
Il y aura deux types de batteries basées sur cette chimie, une pour les modèles les plus abordables avec un coût réduit, une pour les modèles les plus puissants.
Baisser le coût des batteries
La marque va investir 10 milliards d'euros sur les cinq prochaines années.
Luca de Meo vante l'expérience de Renault, qui a lancé ses premiers véhicules électriques il y a 10 ans, ce qui lui donne une avance sur la concurrence en matière d'expérience. En une décennie, le coût des batteries a été divisé par deux. Luca de Meo veut à nouveau le diviser par deux.
Le Groupe va progressivement réduire ses coûts de 60% à l’échelle du pack batterie, avec pour objectif d’être inférieur à 100 dollars/kWh en 2025, puis inférieur à 80 dollars/kWh en 2030.
ElectriCity, le nouveau pôle industriel électrique français
Luca de Meo présente ElectriCity, la nouvelle entité dédiée à la production des véhicules électriques de Renault dans le nord de la France.
Les usines de moteurs thermiques vont être reconverties en usine de moteurs hybrides et électriques. Ainsi, le site de Cléon sera lié à ElectriCity. Il pourrait produire chaque année un million de moteurs pour les électriques et hybrides de Renault.
Bonjour à tous
Bienvenue pour ce live. Luca de Meo prend la parole.
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Luca de Meo aime communiquer ! Le directeur général du Losange enchaîne les conférences de presse pour montrer que Renault est en pleine transformation. Après celle de janvier, qui a posé les bases de la refonte du groupe, puis celle de début mai, dédiée aux dernières nouveautés de la maison mère, en voici une troisième, nommée Renault EWays.
Cette conférence est consacrée à la stratégie du groupe pour le marché de l'électrique, avec la volonté de se positionner "à l'avant-garde de la technologie et de la mobilité" et surtout de "rendre le véhicule électrique abordable, rentable et populaire".
On nous annonce ainsi une présentation détaillée des technologies, des motorisations et plates-formes, des batteries et du développement de la gamme. Une présentation complète donc ! Luca de Meo sera d'ailleurs accompagné de plusieurs membres de l'état-major du groupe, dont Gilles le Borgne, patron de l'ingénierie, et Clotilde Delbos, responsable de Mobilize, la marque des nouvelles mobilités.
Renault a toutefois déjà pris les devants en faisant de grosses annonces ces dernières semaines. Il a ainsi officialisé la création d'ElectriCity, son pôle industriel dédié à la production des électriques dans le Nord de la France, et la signature du partenariat avec le chinois Envision pour la construction d'une usine géante de batteries.
On espère apprendre et voir de nouvelles choses au cours de cette conférence EWays, notamment du côté des futurs modèles. Ce pourrait être l'occasion d'avoir les premières images officielles sans camouflage de la Mégane électrique et d'avoir enfin la confirmation de la renaissance de la 4L en tant qu'électrique pas chère.
Rendez-vous donc demain dès 11 heures sur Caradisiac pour suivre un live des grandes annonces de cette conférence.
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