Pas de casque, pas d'essence !
Si porter un casque est un réflexe pour les motards de nombreux pays, il semble que certains préfèrent s’en passer. Au Bangladesh, un pays où la pratique du deux-roues explose, la Gouvernement a décidé de durcir le ton et de priver d’essence les récalcitrants.
Obligatoire en France depuis plus de cinquante ans (1973) pour tous les pilotes et passagers d’une moto, le casque est aujourd’hui un élément indissociable de la pratique d’un deux-roues motorisé.
Une évidence pour de nombreux motards qui n’est vraisemblablement pas partagée par tous.
Las de compter les morts, plus de 2 500 utilisateurs de deux-roues motorisés en 2023 et plus de 27 % de la mortalité routière totale, le Gouvernement a décidé de durcir le ton face aux comportements de certains Bangladais.
Dans ce pays asiatique, où le marché des deux-roues motorisés est en pleine explosion, le port du casque est pourtant obligatoire pour les pilotes comme les passagers. Une obligation qui, semble-t-il, a du mal à être respectée, au grand désespoir des autorités locales.
Face à ce constat d’échec, le Gouvernement vient de voter une loi baptisée « Pas de casque, pas d’essence ». Le principe est simple, tous les utilisateurs de deux et trois-roues motorisés, pilotes comme passagers doivent désormais être équipés d’un casque s’ils veulent être ravitaillés en carburant dans les stations-service. En cas d’absence du casque, la station-service est ainsi tenue légalement de ne pas servir le client.
Une solution drastique mais que l’on imagine peu efficace tant les moyens de la contourner sont nombreux.
On peut déjà imaginer, dans un élan dystopique, une telle mesure être mise en place en France, où pour faire le plein d’essence de sa moto il faudrait scanner sa carte grise afin de prouver que la moto est bel et bien assurée et a validé son contrôle technique obligatoire…
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