

TOGO (Afrique). D'ici au 20 septembre, 400 000 motocyclistes togolais vont ainsi devoir obtenir leur papier rose (s'il est bien rose). Dans un pays où plus de la moitié de la population concernée n'a aucun papier d'identité ni acte de naissance, autant dire que la démarche risque fort de ne pas être aisée.
Sur le premier semestre 2019, les chiffres officiels font état de 3 178 accidents dont 354 décès parmi lesquels 157 conducteurs de moto. En cause principale ? Une totale ignorance du Code de la Route. Il va falloir être sacrément motivé et l'être on ne peut plus rapidement pour apprendre à lire, apprendre le Code de la route, le passer et obtenir le permis moto dont on ne sait pas encore en quoi consistera l'épreuve, cela dit. Une chose demeure, au Togo comme en France, les usagers de deux roues motorisés sont particulièrement exposés, et l'on ne parle pas de l'équipement de sécurité que l'on devine plus que limité. Peut-être aurait-il été plus rapide de commencer par là ? Au moins le casque est-il lui aussi devenu obligatoire dans le pays. Un bon pas, franchi depuis le 1er janvier 1980 en France.
À ce propos, justement, le permis togolais est valide en France et ce pendant un an, pourvu que l'on dispose d'une attestation délivrée par la préfecture du lieu de résidence du possesseur du permis. Savoir lire ne sera pas du luxe, surtout si l'on a affaire à l'administration française.
Les papiers à avoir et les démarches à effectuer pour transformer son permis togolais en permis français :
Amis togolais, bon courage et surtout bonne conduite à vous !
Crédit photo : Godong/UIG via Gettyimage
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