Photos du jour : ASA 1000 GT (Traversée de Paris)
ASA est un nom que l'on croise peu dans les concentrations automobiles, mais il s'agit pourtant d'une Ferrari dans l'ADN. L'histoire de l'auto est rocambolesque et à l'image du fantasque Enzo Ferrari qui ne voulait pas qu'une voiture à petit moteur nuise à l'image de Ferrari.
Au début des années 60, alors que tout le monde attend la présentation de la "Dino 1000" annoncée par Ferrari, qui serait la première "petite" Ferrari avec un moteur ultra compact, voilà que la marque italienne change totalement d'avis et décide de ne plus produire l'auto. Le grand patron de Ferrari n'était déjà à l'origine pas très "chaud" pour commercialiser une telle voiture (mais il s'est malgré tout laissé convaincre par le fait que la concurrence a sorti un type similaire d'auto) qui nuirait aux grosses GT à moteur V12 et à l'image de Ferrari, mais au moment de sauter le pas, l'homme se ravise.
Les droits et la conception de notre auto du jour sont donc abandonnés, mais pas pour longtemps puisqu'ils sont cédés à un industriel italien qui confie à son fils la tâche de produire cette fameuse 1000 GT. La société nouvellement créée se nomme ASA pour "Autocostruzioni Societa per Azione". L'aventure démarre en 1964...
Mais alors, qu'est ce qui a bien pu faire peur à Enzo Ferrari ? Le moteur et la faible puissance de l'auto, tout simplement. Pourtant, elle est intéressante à plus d'un titre : le tout petit moteur quatre cylindres à huit soupapes d'un petit litre de cylindrée développe 91 ch (en atmosphérique, s'il vous plaît !) et la caisse ne pèse que 750 kg grâce à un châssis tubulaire (comme pour la Ferrari 250 GT, le concepteur à l'origine des deux étant le même) et une carrosserie en partie en aluminium. Au final, seulement 75 exemplaires de la 1000 GT ont été produites, ce qui en fait un oiseau plutôt rare.
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