Pollution : les mesures d'Anne Hidalgo inopérantes
Il y a un an, et au grand désespoir des usagers de la route, la mairie de Paris fermait les voies sur berges, rive droite, à la circulation. Une mesure qui avait pour but de réduire la pollution dans la capitale. Une zone ouverte donc aux piétons qui pouvaient désormais profiter des bords de la Seine. Aujourd’hui, une étude d’Airparif annonce que les résultats ne sont pas là…
Cet organisme est le principal défenseur de la santé des Parisiens. Airparif met un point d’honneur à protéger les poumons et les oreilles des habitants de la capitale. Analysant la qualité de l’air sur la Rive Droite et des alentours de la modification de la circulation voulue par Anne Hidalgo, comme on pouvait s’en douter, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Pire, cela n’a fait que déplacer le problème sur la route annexe et donc aux abords des habitations.
Si on peut constater une baisse jusqu’à 25% de pollution sur l’ancienne route selon la zone, elle augmente en revanche de 1% à 5% sur les hauteurs des quais comme sur le boulevard Saint Germain. Les particules nocives quant à elles, ont augmenté de 15%. La portion Est du périphérique en a aussi fait les frais et cela va jusqu’aux autoroutes de l’A4, l’A86 et l’A13. Cette action n’a donc fait que déplacer le problème et le taux d’exposition globale n’a pas changé pour les parisiens. Cela montre également que malgré les mesures prisent, le trafic routier de la ville n’a pas bougé.
Suite à cette publication, la réaction de la mairie de Paris ne s’est pas fait attendre en la personne de Christophe Najdovski, maire adjoint de Paris, chargé des Transports et de l'espace public. Il se dit satisfait des résultats qui pointent du doigt la baisse de pollution sur les quais. Il mise aujourd’hui sur l’adaptation et incite les automobilistes à utiliser les transports en commun ou l’autopartage. Il assure qu’il y aura des solutions de rechange proposé très prochainement.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération