Proposer des véhicules électrifiés, c'est bien, les vendre, c'est mieux
Le nouveau patron de Mercedes, Ola Källenius, a confirmé lors de l'ouverture du salon de Francfort que le constructeur allemand risquait une amende la première année de mise en place de la limite de 95 g/km de CO2 en Europe. Mais selon lui, plus que de proposer des voitures électrifiées, c'est surtout les vendre qui devrait être le plus complexe.
Mercedes est dans la même situation que bon nombre de constructeurs, surtout premium : devoir passer sous une barre des 95 g/km de CO2 d'ici deux ans, lorsque la limite sera définitivement imposée. Entre temps, les constructeurs auront des objectifs "personnalisés" en fonction de leurs ventes et de leur situation, mais Ola Källenius, le patron de Mercedes, ne cache pas que sa marque pourrait écoper d'une amende la première année.
Plusieurs modèles hybrides rechargeables et électriques ont pourtant vu le jour récemment chez Mercedes. Mais problème : la moyenne d'un constructeur est pondérée par les ventes de ses modèles. En clair, avoir des voitures électriques ne fait pas tout, il faut aussi pouvoir les vendre.
"Nous avons les produits pour respecter les normes. Mais on ne peut pas dicter le choix des clients", a commenté le nouveau patron de la marque à l'étoile. Ola Källenius mise également toujours sur le moteur et plus particulièrement sur le diesel : "pour les cinq à dix prochaines années, l'accent principal sera mis toutefois sur les voitures électrifiées", hybrides ou entièrement électriques, "Mais dire qu'il n'y aura plus de moteur à combustion n'est pas sensé aujourd'hui. Je pense que le diesel a encore de longs jours devant lui". Logique, lorsque l'on sait que Mercedes vient de lancer plusieurs modèles hybrides rechargeables diesels.
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