PSA : nouvelles discussions sur l'accord de compétitivité en vue
En 2013, le groupe automobile français PSA lançait un Nouveau Contrat Social (NCS) sur fond de crise financière. Une démarche qui devait remettre l’entreprise sur les rails tout en préservant ses bases industrielles et technologiques en France. Ce contrat devait remettre le lion dans la course d’ici quelques années. Mais il semblerait que dès cette année, on puisse passer à la vitesse supérieure.
Les comptes sont bons, les ventes sont là et le marché international se conquiert. Récemment, c’est l’Iran qui a ouvert à nouveau ses frontières. Autant d’indicateurs positifs pour Peugeot qui s’annonce prêt à lancer un deuxième Nouveau Contrat social. "Les discussions sur le NCS 2 pourraient commencer vers la fin du premier trimestre", a indiqué une des sources. "Mais contrairement à la dernière fois, où il y avait un risque potentiel de disparition de l'entreprise, la question sera cette fois de savoir quel projet la direction va mettre en face, et s'il sera aussi mobilisateur".
L'objectif sera de continuer à rechercher la performance de l'entreprise, de protéger celle-ci et de préserver ses emplois. "Il nous faut être plus compétitif, agile, flexible pour vivre dans ce monde chaotique et concurrentiel" a commenté un porte-parole de PSA qui insiste donc sur les dangers qui entourent le constructeur. De fait, le média Challenge relaie l’idée que le président du directoire de PSA Carlos Tavares présentera "un nouveau plan stratégique de croissance rentable" dès le printemps prochain alors que la feuille de route qui suivra l'actuel plan de redressement "Back in the Race" est jusqu'ici programmée pour 2019.
Une avance sur les prévisions qui laisse à penser que l’on considère chez Peugeot la phase de sauvetage achevée. Il faudra cependant attendre la publication des résultats annuels, le 24 février, pour en avoir la certitude. Parmi les objectifs esquissés pour le plan suivant, PSA veut porter à 5% sa marge sur la période 2019-2023 retenue jusqu'ici et accélérer son internationalisation au-delà de l'Europe et de la Chine, ses deux principaux marchés actuels.
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