PSA va augmenter le salaire de ses personnels
A chaque jour une bonne nouvelle. C’est semble-t-il la jolie partie que joue en ce moment les deux groupes tricolores de l’automobile que sont PSA Peugeot-Citroën et Renault. Des résultats financiers positifs, de l’embauche, des primes exceptionnelles, tout l’arsenal y passe. Il ne manquait plus qu’une augmentation des salaires. Voilà qui est fait du côté des troupes de Carlos Tavares.
La conjoncture n’a jamais été aussi favorable depuis déjà quelques années. Le premier groupe automobile français qu’est PSA a ainsi dégagé un bénéfice net de 1,2 milliard d'euros en 2015, ce qui représente un résultat positif pour la première fois depuis 2010. Du coup, le même groupe a promis une prime a ses salariés pouvant aller jusqu'à 2 000 euros. Pas mal, mais ce n’est pas tout. On apprend à présent la direction a mis sur la table un budget global d'augmentation des salaires de 1,25 %.
Pour la direction, c’est le d'une politique salariale équilibrée entre les intérêts des salariés et les impératifs de performance du groupe. D’ailleurs, la démarche a été matérialisée par un accord majoritaire avec quatre syndicats (CFE-CGC, CFTC, FO, GSEA). Plus précisément, il y aura en 2016 une augmentation générale de salaire de 0,6 % pour les ouvriers et des enveloppes individuelles pour les autres salariés.
Il manque cependant deux signatures à cet accord. Celui d’une CFDT d’abord qui veut consulter ses équipes avant d’apposer son paraphe. La tendance est néanmoins positive puisque ce syndicat a précisé qu'« après plus de 3 ans de blocage des salaires, les salariés verront sur leur fiche de paie le début de la reconnaissance des efforts et des sacrifices auxquels ils ont consenti ».
Puis il y a la CGT, bien plus critique. La centrale revient d’abord sur la prime annoncée de 2 000 euros. Le syndicat indique que « la majorité des salariés vont toucher le minimum » à 1 812 euros brut, soit « 1 665 euros net », « loin des 2 000 euros annoncés par Carlos Tavares à grand renfort de publicité ». Pour la suite, la CGT qui dénonce dans un communiqué « un accord pitoyable au vu des résultats financiers ».
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