Radars: encore un scootériste addict au flash
Il est des lumières qui attirent. Les phares le gibier, les lampes les moustiques et apparemment les flashs des radars les scootéristes. La liste n'est pas exhaustive mais tout de même, lorsqu'un fait divers révèle une liaison entre un radar et un individu en scooter, elle est souvent régulière, passionnée et dangereuse. Mais à la fin, c'est toujours le radar qui gagne. Il déteste l'anonymat.
On avait eu droit à une histoire de ce genre en Corse, mais cette fois, ça concerne la Bretagne. Deux radars entre Saint-Malo et Ploubalay avaient pris l'habitude de flasher un homme en scooter. Et pas qu'un peu : 155 fois depuis juillet 2015. Un cliché pris de l'avant, ce qui veut dire un passage rapide certes, mais à l'as.
Sauf qu'à Rennes, il y a le redoutable et redouté Centre automatisé de constatation des infractions routières. Au sein de cette institution, il y a même une cellule spécialisée dans les multirécidivistes. Qui a décidé de s'occuper sérieusement de l'inconnu de la RD168. Etudiant tous les clichés des radars fixes et embarqués de France, ils ont concentré leur feu sur ce scooter 125cc.
Et ils ont remarqué que sur quelques clichés, le scooter pris n'était pas le même que d'habitude. Celui-là porte un logo reconnaissable. Cet indice a permis aux gendarmes saisis de remonter à une entreprise qui avait prêté un scooter à un Malouin, lors de la révision de son engin. L'homme de 42 ans est alors rapidement identifié puis convoqué lundi dernier à la gendarmerie.
Il a reconnu les faits. Mais quels faits ? Sur 155 excès depuis juillet 2015, ceux enregistrés avant étant prescrits, 154 étaient entre 76 et 96 km/h pour une vitesse limitée à 70 km/h et 1 fois il a dépassé la vitesse autorisée de plus de 20 km/h. « Il était tout simplement pressé d'aller et de rentrer du boulot » a précisé la gendarmerie. Théoriquement, il encourt 156 points de retrait de permis et une amende de 7 020 €…
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