Renault : un nouvel accord social en France, les départs revus à la baisse
L'accord social portant sur les années 2022 à 2024 a été validé par une majorité de syndicats. Si des suppressions de postes dans l'ingénierie sont prévues, Renault va embaucher 2 000 personnes dans les usines.
Après plusieurs mois de négociations, Renault a annoncé avoir conclu un nouvel accord social avec une majorité des organisations syndicales représentatives du personnel. Cet accord, nommé "Re-Nouveau France 2025", porte sur les activités dans l'Hexagone pour la période 2022/2024.
Renault s'est notamment engagé à faire de la France "le cœur du véhicule électrique" pour le groupe, avec l'objectif de produire plus de 700 000 véhicules par an. L'usine de Douai va s'occuper de la Mégane électrique et de la nouvelle R5. L'avenir de Dieppe a été assuré avec un nouveau modèle Alpine, tout comme celui de Batilly, avec la production de la prochaine génération du Master.
L'usine de moteurs de Cléon va assembler un nouveau bloc électrique de 100 kW, tandis que Le Mans recevra des activités châssis liées à ces nouveaux véhicules électriques. Renault s'est aussi engagé "à ne pas fermer les sites industriels, logistiques, pièces et accessoires du périmètre de l'accord ainsi que les sites techniques d'ingénierie de Lardy et d'Aubevoye"… du moins pendant la période concernée.
La marque va par ailleurs revoir ses effectifs. Elle compte ainsi embaucher sur les trois prochaines années 2 500 personnes : 2 000 dans les usines et 500 dans les fonctions ingénierie et tertiaire. Le groupe prévoit également pas moins de 10 000 parcours de reconversion et formation pour diriger des salariés vers de nouveaux métiers de l'automobile, notamment ceux du digital ou de l'économie circulaire.
En revanche, des départs sont prévus dans l’ingénierie et les fonctions supports. Leur nombre a toutefois été revu à la baisse. Renault en avait initialement prévu 2000, ce sera au final 1 700. Ils seront tous basés sur le volontariat.
Ce nouvel accord a été signé par CFE-CGC, CFDT et FO, qui ont 75,8 % de représentativité syndicale. La CGT n'a pas signé.
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